Raimondorama 28
Posted in Oulibouf on décembre 20th, 2017 by gerard – Be the first to commentRenouons pour trois poèmes avec ceux de la « Haute », grâce à Raimondo !Histoire du Baron frivole
Il y a bien longtemps, se plaignait la Baronne,
Que vous ne m’avez point chatouillé la friponne ;
Vous le savez pourtant j’adore vos façons
De faire trique minette et titiller mon con.
Serait-il cher époux, par trop vous demander
D’user de votre bite avec assiduité,
Combler tous les désirs d’un corps impétueux
Qui manque trop souvent de vos soins amoureux.
Ainsi, cette Baronne, s’adressant à l’époux,
Souhaitait qu’il envahisse enfin son petit trou
Car depuis de longs jours, cet homme indifférant
Ne lui avait montré le moindre empressement.
Lui qui auparavant, de façon incessante
Promenait sur sa peau une main caressante,
Lui, dont les doigts curieux savaient batifoler
Dans les tendres recoins de son intimité,
Il était devenu, hélas bien négligent
Et sa femme en souffrait alors énormément.
Aux récriminations d’épouse délaissée
Le mari se montra plutôt embarrassé :
Il argua les soucis, osa des arguments
Qui n’étaient pas en fait cause de ses tourments.
Il faut le dire ici, ce frivole Baron
Cocufiait sa Baronne avec une Suzon
Une jolie bergère, au beau cul bien râblé,
Aux seins volumineux, qui l’avait subjugué,
Et depuis quelques temps avec cette coquine
Il jouait fréquemment à branle-moi la pine.
Sous un orme feuillu, à l’abri des regards
Le Baron s’y faisait souvent sucer le dard,
Caresser les roustons, balloter la zézette,
Chevaucher au galop au cours d’une levrette.
Et comme la Suzon en réclamait toujours
A faire des folies on passait tout le jour.
C’est pourquoi le Baron étant exténué
Négligeait son épouse à l’heure du coucher.
Alors elle décida en ces temps de disette
De calmer ses chaleurs avec une branlette,
Mais vite rejeta ce moyen trop factice
Lui préférant plutôt la bite bienfaitrice
Dont le lent va et vient dans son petit minou
Savait la contenter et lui faire un bien fou.
Comme son jardinier était joli garçon
Elle se donna à lui sans faire de façon ;
Il n’était certes pas de souche nobiliaire
Mais avait en amour un joli savoir faire
Qu’admira sans détours madame la Baronne
Devenue avec lui une fieffée luronne.
Ils tentèrent tous deux moult jeux enchanteurs
Comme la mise en bouche, le cricri ravageur,
Le doigt impétueux, l’envol de l’étourneau
Et le franchissement du col de Roncevaux.
Par la suite elle trouva auprès du majordome
Avec lequel parfois elle croquait la pomme
De belles nouveautés pratiquées en souplesse
Sur les rondeurs dodues de ses mignonnes fesses.
Les choses allèrent ainsi, chacun mena sa vie,
Chacun put se complaire au gré de ses envies,
Mais lorsque la Suzon disparut un matin,
Que le pauvre Baron se trouva seul soudain,
La Baronne à son tour se détourna de lui,
Se refusant alors à le prendre en son lit.
Aux récriminations d’un époux délaissé
La femme répliqua de façon éhontée,
Elle argua des soucis, osa des arguments
Qui n’étaient pas en fait cause de ses tourments.
Raimondo – 2016
Le cul de la Grande DuchesseLe Comte était ainsi, il raffolait des culs
Et sa douce Comtesse en était bien pourvue
Avec un gros cul rond dont les fesses exquises
Constituaient pour lui objet de convoitise.
Au cours de la journée, il arrivait souvent
Qu’il tapote des mains ce délicieux séant
Et même quelquefois, soulevant les atours
Ses doigts sur sa peau nue faisaient quelques détours.
La Comtesse appréciait ces tendres privautés
Qui déclenchaient parfois un brin de volupté
Lorsqu’un doigt insistant s’immisçait tout à coup
Dans l’intime chaleur de quelque petit trou.
Oui, mais au fil des temps, le Comte s’aperçut
Qu’autour de lui, des femmes avaient aussi un cul
Dont il souhaitait pouvoir éprouver la souplesse
Par des attouchements ainsi que des caresses
Un soir de carnaval il osa affronter
D’une Grande Duchesse le généreux fessier
Mais le geste déplut et dès le lendemain
Le Grand Duc courroucé envoya ses témoins
Les armes s’exprimèrent et au bois de Meudon
On ferrailla alors pour laver cet affront.
Au cours de ce combat, le Grand Duc fut blessé ;
Il s’avoua vaincu, il en fut mortifié,
Et son épouse alors offrit à son vainqueur
De son généreux cul la sublime douceur.
Raimondo – 2016
La chevauchée du ChevalierOn était en été et la jolie Toinon
Dans les prés du château surveillait ses moutons
Cette accorte bergère avait de grands yeux bleus
Et en divers endroits des appâts plantureux
Faisant la grande joie des petits galopins
Qui subrepticement la regardaient de loin.
Vint à passer par là un pimpant Chevalier
Le fils du Comte Hector Adalbert de Villiers.
Le fringant gentilhomme en voyant la Toinon
Sentit monter en lui un étrange frisson
Et sous sa cote en lin son sexe se raidit
Découvrant les trésors qu’alors il entrevit.
Ma douce lui dit-il, je voudrais un instant
Poser ma bouche en feu sur ces beaux agréments
Et laisser divaguer mes fureteuses mains
Sur les belles rondeurs de vos merveilleux seins.
Monsieur dit la bergère je suis honnête fille
Et vous me dites là des paroles gentilles
Qu’il me faut repousser car pucelle très sage
Je tiens à le rester jusqu’à mon mariage.
Déçu, le Chevalier poursuivit son chemin,
Car en homme d’honneur, ne voulait surtout point,
Se montrer un soudard, un rustre malveillant
Violant une donzelle, comme un vil chenapan.
A quelque temps de là, repassant en ces lieux
Il revit de nouveau la bergère aux yeux bleus
Cette jolie Toinon qui avait bien changé
Puisqu’au jour d’aujourd’hui, elle était mariée.
Il n’était plus question d’être fille très sage
D’avoir à préserver un précieux pucelage,
Et se donna alors avec très grande joie
A ce beau Chevalier aperçu autrefois.
Elle offrit son corps nu, son buste plantureux
Son fessier rebondi au charme sulfureux
Ainsi que son minou à la toison velue.
Ils vécurent tous deux à l’ombre des feuillus
Des galops licencieux, des courses endiablées
Qui les menèrent ainsi à la félicité.
Et quand le Chevalier modérait la cadence
D’une bouche goulue, Toinon faisait bombance
Et redonnait au vit la vigueur nécessaire
Pour prolonger encor, une très tendre guerre.
Ces amours défendues ne durèrent qu’un temps,
Toinon se trouva grosse au cours des mois suivants
Et le fier Chevalier s’éloigna pour chercher
D’autres jolies bergères, d’autres sublimes fées
Des Mahaut, Isabelle, Sidonie ou Iseut
Aux appâts opulents et aux jolis yeux bleus.
Raimondo – 2016