Phlegmon
Posted in Oulibouf on novembre 20th, 2014 by gerard – 3 CommentsPréambule
Tout commence le 30 Septembre 2014 ! Dans l’après-midi, la tenue du gus m’ayant inspiré, je travaillais sur l’image ci-dessous en vue d’en faire un « comic » à paraître ultérieurement. Quand j’eus fini les deux distiques, je me suis dit qu’on pouvait faire mieux, et surtout davantage. J’ai commencé à jeter çà et là, sur des bouts de papier ou sur l’ordi, un tas de c…ies. Mais les idées affluaient, au bout d’un moment, une intrigue s’est mise en place et j’ai commencé à rédiger. Le lendemain, 1er Octobre, toujours dans l’après-midi, l’article oulibouffien était bouclé à 99%, donc, grosso modo, en 24 heures. Le 1% qui reste ne fut qu’ajustements mineurs jusqu’à aujourd’hui.
Vraiment, les arcanes de la création sont impénétrables !
« Et le désir s’accroît quand l’effet se recule »
Kakemphaton* célèbre de Corneille
(Polyeucte – A 1, sc 1)
* = Ci-après, les kakemphatons sont soulignés
PHLEGMON
ou
La démence des augustes
de
Gigue Happereauduc
Tragédie en UN acte
PHLEGMON……Roi de Montastruc, frère jumeau d’ANTHRAX
ANTHRAX………Prince oisif, frère jumeau de PHLEGMON
BLAISE…………Confident et ami de PHLEGMON, Commandant des gardes du palais
APPENDICITE…Etudiante en Droit constipée, jeune fille au pair et Princesse slovène
LEONARDA…..Confidente et amie d’APPENDICITE, au pair itou (mais avec RSA, CMU, etc…)
Des gardes…..Intermittents du spectacle, payés plein pot 9 mois pour 32 secondes de prestation*
- = Oui, je sais, je suis menteur et de mauvaise foi, mais j’assume !
Les annotations et renvois sont du
Professeur Polycarpe Bouffémont, , O.
Agrégé de Lettres Classiques, titulaire d’une chaire de Littérature à l’Université de Saint Cucufat, éminentissime spécialiste de l’œuvre de Gigue Happereauduc.
La scène se passe dans une salle du Palais de Montastruc.
Scène 1
PHLEGMON – BLAISE
PHLEGMON
Ah oui ! Je te revois et mon cœur est à l’aise.
Viens contre ce cœur que je t’embrasse Blaise (1)!
Tu avais disparu, c’est là qu’était le Hic,
La semaine à Paris pour voir la fashionweek.
Il s’est passé des choses au cours de ton absence
Où mon caleçon baissé n’a pas fait abstinence…
Lors, mais te voilà ce jourd’hui rentré au port,
J’attends, fier Capitaine, un fidèle rapport.
BLAISE
Vous le saviez Seigneur, nous n’étions plus aux normes,
Et nos soldats voulaient de nouveaux uniformes.
Hélas ! Mon angoisse et mes peurs étaient fondées.
Et tous ces créateurs sont bien tous des pédés.
PHLEGMON
Holà ! Il y a des mots, ici, qu’on ne profère !
Surtout en ce palais si on croise mon frère !
Oui hélas ! Plus ou moins gris et triste palais,
Où est la bonne humeur qu’on y voyait régner ?
BLAISE
C’est vrai, le castel n’a pas été toujours morne.
Il y eut des ris, des jeux, des liesses sans borne,
Quand la Princesse Carre et son mari Abcès
Avecque leurs enfants riaient avec succès.
Anthrax et vous jouiez avec la ribambelle.
Mais tout cela est loin… Maudite salmonelle
Qui les a tous occis par un plat de pétoncles !
(il lève les yeux au ciel)
Oui Dieux de l’Olympe, Anthrax et lui, ils furent oncles (2) !
L’un d’eux, devenu « tante », eut mignons à foison ;
L’autre, devenu Roi, fut accro aux jupons…
Il me souvient, Seigneur, de tous ces interdits.
Mais revenons à ces stylistes en body :
Pensez qu’ils proposaient un tas de fanfreluches,
Et même, dans le cul, une plume d’autruche.
Non mais ! Vous nous voyez en tenue de combat,
Au cœur de la mêlée, à rajuster nos bas ?
C’est pourquoi notre armée restera telle quelle,
Aux critères anciens refaisons la part belle.
PHLEGMON
Tu es spécialiste, on fera comme tu l’as dit !
Point n’est besoin de Régiment à l’air bouffi (3)!
Continuons à régenter ma populace,
Même si quelquefois c’est un job qui me lasse.
BLAISE
Mais vous parliez, Seigneur, de votre slip ouvert.
Que s’est-il donc passé quand j’étais à vauvert ?
PHLEGMON
Tu sais qu’en mon château, on marche à la lésine.
On a lors recruté tout un tas de frangines.
De toute l’Europe, ces jeunes filles au pair
Astiquent le palais pour lui garder son air.
Et figure-toi que, parmi ces jouvencelles,
Une m’est apparue, belle parmi les belles.
Sans mot dire, elle a ravi mon âme et mon cœur,
Faisant gonfler mon froc d’un énorme chou-fleur.
L’écueil cependant, de cet amour ancillaire,
Est de déroger. Mais j’aime trop son derrière.
Et je suis prêt à me mésallier céans,
Tant je suis épris de sa gorge et son séant.
Oui ! Je brûle désormais pour Appendicite,
Ce nom ancré en moi prédispose à l’orchite.
Doux ami, tu connais maintenant mon secret…
Tiens, je vais de ce pas prendre quelque décret !
BLAISE
Allez Seigneur ! Allez gouverner sans ambages
Car viennent par ici deux femmes de ménage.
(1) : Ecrit en 1669, on pense que c’est de cette époque que les écholalies de ces deux premiers vers sont devenues fameuses : « A l’aise Blaise ! »
(2) : Dans un article remarquable à propos de la pièce, Bourbillon De La Sanie, critique littéraire du XVIIème siècle, a écrit : « Ah ouais ! Escarre, abcès et furoncle, voilà les clous du spectacle ! Après phlegmon et anthrax, on n’en peut pus ! » Un autre critique, le Père Itonite De Bubon, fait observer qu’il y a ici la seule faute de forme de l’œuvre, à savoir deux distiques à rimes féminines qui se suivent, mais bof, les deux distiques suivants sont à rimes masculines, ceci compensant sans doute cela…
(3) : Ecrit en 1669, on pense que c’est de cette époque que les écholalies de ces deux vers sont devenues célèbres : « Tu l’as dit bouffi ! »
Scène 2
BLAISE – APPENDICITE – LEONARDA
APPENDICITE
Quelle honte pour moi d’avoir balai en main,
Léonarda ma mie, que de noirs lendemains !
Hélas ! Que j’endure ici tant de vilenies !
Quand reverrais-je un jour ma chère Slovénie ?
Venue à Montastruc étudier le bon Droit,
On m’a fourguée alors au plus mauvais endroit.
Je suis, dans ce palais, traitée comme une esclave ;
Je subis tant d’affronts qui jamais ne se lavent.
La pauvre Appendicite préposée aux carreaux !
Çà c’est vraiment déchoir, on est loin du Barreau…
Heureusement, en moi, une lumière est née :
Un beau Prince d’ici émeut mon périnée.
Et quand je peux le voir, j’oublie tous mes tracas,
J’en oublie quelquefois de faire mon caca.
C’est te dire à quel point je suis une amoureuse,
Et qu’à le voir parfois, cela me rend joyeuse !
LEONARDA
Madame, cachez cet amour sous le manteau,
Rappelez-vous qu’ici vous êtes incognito,
Car nul ne doit savoir que vous êtes Princesse
Au Pays. Sinon, ça barderait pour nos fesses !
Votre père, le Roi, n’ayant plus un kopeck,
A trouvé ce moyen, ayant sa bourse à sec,
Pour que sa fille chérie soit étudiante.
Et même si la vie est devenue chiante,
Rendons-lui encor grâce de ce subterfuge…
Et pour votre caca prenez un vermifuge…
Pensez aussi que vos études en Faculté
Amoindrissent les maux où l’on est confronté.
Et puis, pensez encor qu’inscrite en Gymnastique,
La pratique des sports nous rend moins lunatiques…
Quant à cet amour, vous l’annoncez impromptu,
Je dois avouer que j’en reste sur le cul.
Ainsi donc, vous aviez des pensées polissonnes ;
Et que vous ne faisiez partager à personne…
BLAISE
Excusez-moi Madame, je dois intervenir !
Cette histoire d’amour ne peut que bien finir,
J’ai ouï malgré moi cette belle romance,
Je crois qu’on peut envisager une alliance…
APPENDICITE
Quoi ! Vous étiez là à entendre mon aveu !
Et donc… vous y verriez un dénouement heureux ?
BLAISE
Madame, si vous êtes vraiment d’un sang noble,
Celui que je sers dansera le paso-doble.
Oui ! Car il a pour vous la même inclination,
Et tout se règle donc pour nos satisfactions…
Concernant vos transits, pourquoi pas Microlax ?
APPENDICITE
Ah Monsieur c’en est trop : Suis-je aimée par Anthrax ?…
BLAISE
Anthrax ? Anthrax Madame ? Je vous prie, soyez nette,
Et soyez bien précise pour ma comprenette.
APPENDICITE
Mais oui, assurément, c’est de lui qu’il s’agit,
Pour qui croyez vous donc qu’en mes draps je vagis ?
BLAISE
(en aparté)
Alors là, j’en ai vraiment le sourcil qui fronce,
Et je pressens déjà la cata qui s’annonce.
LEONARDA
Madame ! Madame ! Voici le Prince que je vois !
Et toi, beau Capitaine, viens donc avec moi !
Scène 3
APPENDICITE – ANTHRAX
ANTHRAX
Houlà ! Houlà ! Houlà ! Pourquoi fuir Capitaine ?…
Hélas, il est parti. Me voilà à la peine !
J’aime son port altier et tout son corps poilu ;
Et quand je pense à lui, je suis tout éperdu.
APPENDICITE
Prince, honorez-le, car il vient de m’apprendre
Que votre cœur au mien décide de se prendre.
ANTHRAX
Quoi ma fille !? Tu déraisonnes à tel point
Qu’on peut penser que tu viens de fumer un joint.
Qu’est-ce qui a bien pu te faire accroire
Que de m’afficher avec toi, j’aurais quelque gloire ?
Et ne t’adresse point à moi avec aplomb,
Avec tes godillots à semelles de plomb !
Prends bien garde, souillon, de voir à qui tu parles !
Je ne suis point roture ! Et je ne suis point Charles (4) !
Et quand bien même, de cet amour averti ;
Je n’en ai rien à foutre car je suis inverti !
APPENDICITE
Ah ! Tout s’écroule en moi, et je suis une ruine !
Adieu rêve d’amour ! Adieu belle combine !
ANTHRAX
Ce que je sais de toi, tout le palais le sait,
On connaît tes soucis d’aller au cabinet.
Reste donc à ton rang. Et moi, je me défile,
Car je vois venir mon frère, cet imbécile.
Je préfère partir que de souffrir ses mots,
Il risquerait encor de me traiter d’homo.
(4) : Ecrit en 1669, on pense que c’est de cette époque que les écholalies de ces deux vers sont devenues illustres : « Tu parles Charles ! » A noter que dans le Royaume de Montastruc, un paysan s’appelait, par dérision, « un Charles », alors que dans le Royaume de la doulce France, le même cul-terreux avait le sobriquet de « Jacques ». A noter encore que dans l’Empire lithuano-guatémaltèque, on disait « un Mangiafazzula », mais çà, tout le monde s’en fout !
Scène 4
APPENDICITE – PHLEGMON
APPENDICITE
Ah que je suis à plaindre ! Ah mais quel sort infâme !
Et tout s’éteint en moi, il n’y a plus de flamme.
PHLEGMON
Madame, je sais tout, Blaise vient de me briefer,
M’apprendre que mon cœur vous venez de griffer.
Son début de récit ne m’apportait que joie.
Tout tressaillait en moi, et mon cœur et mon foie…
Il parla aussi de vos problèmes intestins,
Mais d’autre chose encor qui scelle mon destin.
J’étais pourtant heureux de vous rendre visite ;
Elle est de sang royal, la douce Appendicite !
Et je rends grâce au ciel de cette intervention
Qui aurait lors permis si belle opération (5) !
Hélas ! J’apprends aussi vers qui votre cœur penche,
De mon frère il s’agit, celui que l’on emmanche !
Allez, réfléchissez, changez de décision,
Car pour Anthrax le sexe a quelque imprécision.
Nous sommes jumeaux en tout à propos du physique ;
Mais moi pour le beau sexe, moi, j’ai toujours la trique !
Dites, pour votre choix, qu’a-t-il de plus que moi ?
Moi qui serais pâmé de tomber sous vos lois !
APPENDICITE
Il a un déhanché que, pour moi, nul n’égale.
Un parler doucereux qui fait que l’on s’emballe.
Si c’est vrai qu’en aspect, il est votre miroir,
Il sait si bien porter ses babioles en sautoir.
Mais je viens d’apprendre qu’il est contre-nature,
Et je bannis dès lors toute pensée impure.
Il ne me reste plus qu’à trouver des raisons
Pour quitter illico-presto cette Maison :
Vais-je faire la malade ? Prétendre quelque phtisie ?
Ou m’exiler très loin, peut-être en Tunisie ?…
PHLEGMON
Non, non, il ne faut point que d’ici vous partiez.
J’en aurais ma superbe réduite de moitié.
Songez : Que le jour s’en vient, que le jour nous quitte,
Sans que je puisse voir la belle Appendicite (6)!
Restez, je vous en prie, quitte à vous faire Anthrax ;
Même si, dans mon coin, je pleurerai un max.
APPENDICITE
Il ne sied point à un Roi de faire le Jocrisse.
Ma décision est prise, il faut que je me trisse !
Et pour votre gouverne, il faut que vous sachiez.
Ores, dans ce palais, vous faites tous chier !
(elle sort)
PHLEGMON
(il sort en la poursuivant)
Madame, je vous supplie : Evitez l’exit,
Surtout que sont réglés vos ennuis de transit !
(5) : Les mots terminaux de ce quatrain ont fait florès, depuis des siècles, dans le milieu médical : « visite, appendicite, intervention, opération ».
(6) : Un obscur théâtreux, mais un fieffé plagiaire, un certain Racine, s’est inspiré de ces deux magnifiques vers dans son « Bérénice » ; c’est d’ailleurs ce qui a permis de dater le chef d’œuvre magistral que vous avez sous les yeux. « Bérénice » eut sa « première » le 21 Novembre 1670 ; on peut donc raisonnablement penser que « Phlegmon » est antérieur à cette date, logiquement c’est 1669 qui s’impose !
Scène 5
BLAISE – Des gardes
BLAISE
Cherchez ici !… Où cours-je ? Et dans quel état j’erre (7) !
Voilà qu’Anthrax céans veut se faire la paire !
Mon Maître, quant à lui, me paraît anormal !
Jamais je ne lui vis un si piètre moral !
Je sens qu’un mauvais coup près de nous se prépare ;
J’ai peur qu’il ne se fasse sauter le cigare !
Tous ! Ils sont tous chtarbés, et vont nous le prouver !
Allez ! Fouillez les gars ! Il faut les retrouver !
(ils sortent en courant)
(7) : Ce vers est emprunté à la tragi-comédie « Le bahut en folie » (69 après J-C) de l’auteur latin Potache-le-Jeune, dit « Roicco » (D’ailleurs, il ne faut pas confondre Roicco et ses frères : Potache-à l’ancienne, dit « Magie » ; Potache-aux-vers Michel, dit « Quenor » ; Potache-ou-Con sommé, dit « L’Hiébigue », etc, etc… mais tous avaient pour géniteur le célèbre, mais désordonné, géomètre antique : Potache dit « Brouillon Cube»).
Scène 6
LEONARDA
LEONARDA
Ô douleur ! Ô carnage ! Tout ici est démence !
Des dénouements affreux viennent faire émergence.
On n’imagine pas les ravages d’Amour
Et ses dommages collatéraux à l’entour (8).
Car de hanter ces couloirs je reviens tout juste,
On y sent le malheur et aucun geste auguste (9).
La décadence est là, plus rien ne la défend
Contre tous les excès . Satan est triomphant !
Pourquoi faudrait-il donc que le Diable se gêne ?
Il n’y a pas de plaisir là où est la géhenne (10)!
Si fait ! On voit en ces lieux l’œuvre du Malin
Par ce qu’il fait à l’autre, et ce qu’il fait à l’un (11) !
Oui, tout autour de moi, où que mes yeux se portent,
Rien de désopilant ne me secoue l’aorte.
Ô cruauté des Dieux ! Fais de nous des pantins,
Et viens en récolter le sinistre butin
Dans ce palais désert où ont fui tous ses hôtes,
Où les malheurs pleuvent comme à Gravelotte (12)…
Cette noble Maison est au bord de la ruine,
Princes de Montastruc partant en biberine !
Phlegmon, qu’ insupportait la fuite d’un amour,
A donc résolu de mettre fin à ses jours.
Car, à faire le Roi, il en renie le rôle,
Et transperce son flanc avec une espingole.
Ma maîtresse, valise et pruneaux à la main,
M’a donc fait des adieux qu’on veut sans lendemain.
Ma chère Appendicite ! Partie pour Tatahouine (13),
En clamant haut et fort : « Je veux me faire gouine ! »
Anthrax, quelle folie, décampe en tenue d’Eve,
Se retrouve maintenant maqué avec Dave !
Blaise, devenu gay, assure l’intérim.
Quant à moi, de ce pas, je m’en vais à la gym…
(rideau)
(8) : On utilise fréquemment ce vers, depuis des siècles, pour illustrer le substantif « pléonasme ».
(9) : Ecrit en 1669, on pense que c’est de cette époque que les écholalies de ces deux vers sont devenues mémorables : « Tout juste Auguste ! »
(10) : Tripatouillé pendant des générations, on se demande encore présentement comment ce vers a pu donner dans la tradition orale : « Là où y’ a d’ la géhenne, y’ a pas d’ plaisir »…
(11) : Bien que probablement écrit en 1669 (Mais on commence franchement à s’en tamponner le coquillard!), on s’explique mal le bide noir qu’eurent les écholalies de ces deux vers : « Malin, Alain ! »
(12) : Cet anachronisme, au milieu de tant d’autres, est le plus criant. Comment Gigue Happereauduc a-t-il eu une telle prescience ? Encore aujourd’hui, les sémantologues s’interrogent et aucune réponse pertinente n’a été trouvée… NDLR: Seul, le présent blog, en citant Heidegger, peut apporter une réponse aussi claire que du jus de boudin: Se référer à l’introduction de http://gigaproduction.fr/2009/11/20/la-vdm-de-ge-zu-1ere-partie/
(13) : Ben tiens, en Tunisie justement !