Adhémarama très spécial 01
Posted in Néodico, Oulibouf on avril 20th, 2013 by gerard – Commentaires fermés sur Adhémarama très spécial 01Ce mois-ci, Adhémar nous montre les multiples facettes de son talent d’oulibouffien confirmé. Ca tire dans tous les sens (l’actualité _ quelquefois ancienne _, la parodie, des mots-valises _peut-être des mots attaché-case finalement?_ etc…) mais, au final, on aura bien rigolé!
Ballade pour un coup manqué
Plus que le Tsunami sur les côtes Nippones,
L’affaire qui parut de nature friponne.
Plus loin que l’Effémi provoqua des remous :
Pour la première fois Déeska banda mou.
Mais l’amour qu’il portait aux petites culottes,
Avait-il mérité qu’on lui mît les menottes ?
Qu’avait-il fait, sinon que tenter d’honorer,
En bravant le Sida qu’on y pouvait trouver,
L’entre-deux rebondi d’une Cananéenne,
Race bibliquement vouée à la géhenne… ?
De l’acte rédempteur, eût-il dû s’abstenir ?
Qu’en pense Anne Sinclair qui n’a rien vu venir ?
David n’usa-t-il pas ainsi de Bethsabée,
Qui ne fut pas cruelle et céda bouche bée ?
Déeska pouvait-il, étant fils de Sion,
Donc de la race élue !- oublier l’élection ?
Peut-on lui reprocher de s’être trompé d’urne,
Et d’en avoir cherché la fente avec ses burnes ?
Allons donc ! Quand on est serviteur de Démos,
Et qu’on se sent pourvu du braquemart d’Eros,
On se doit de pousser l’argument sans réplique,
Afin que tout sillon devienne raie publique !
Mais toi, de tels assauts, si riche en souvenirs,
Comment Anne Sinclair n’as-tu rien vu venir ?
Un poète a bien dit, et ça vaut pour Hercule,
Que le désir s’accroît quand l’effet se recule !*
C’est un fait que l’objet désiré recula,
La tentatrice noire ayant dit : « Halte-là ! ».
Ainsi donc l’instrument dont s’honorait Priape,
Se trouva bêtement privé de sa soupape,
Et Déeska gagné par la fièvre du rut,
Déversa sa fureur sans atteindre son but !
Ce Niagara, (ce n’était pas la mer à boire !)
Devint pour la police une piste notoire !
Et désormais, le Procureur va requérir !
Comment Anne Sinclair n’as-tu rien vu venir ?
Princesse dont la grande ambition s’est brisée,
Par une foufounette insensible au plaisir,
La roche Tarpéienne est près de l’Elysée !
Mais comment tes yeux pers n’ont-ils rien vu venir !
Inconnu, modifié par Adhémar- 2011
Après Tombouctou
Un des mollahs tué. L’autre fuit vers Gao
Ou Zinder. Le Niger a débordé, trop plein
De babouches et de kebabs. La foudre à Tombouctou
Tombe. Les troupiers suent et partout c’est le chaos.
Notre Flanby nous dit qu’il les a mis K.O. !
Et proclame sa gloire aux étranges lucarnes.
Mais les tireurs d’Aqmi ne rendent pas les armes
Et planquent leurs kalachs entre les filaos.
Et chaque jour les gens regardent la télé.
Soldats, griots, Fatous, chibanis, Dembélé,
Et tous ceux qui survivent aux rives de Mopti.
Tous anxieux de voir paraître, au dos instable,
Des Monts Dogons où brille un soleil effroyable
Le chef borgne Mokhtar avec ses méharis.
La vache dénaturée
Exercice difficile pour Adhémar: Faire la parodie de ce qui est déjà une parodie de Jean POIRET (cf La vache à 1000 francs en 1962,inspiré de La valse à 1000 temps de Jacques Brel sortie en 1961 ; http://www.bide-et-musique.com/song/5517.html cliquez sur le petit triangle blanc sur fond mauve pour l’écouter, ou alors http://www.ina.fr/video/I07044396 )
Au premier temps de la vache
Le doute s’insinue déjà.
Au premier temps de la vache
Y’a mon nez qui dit « ç’en est pas ».
Une vache à pris l’temps
De changer son look tell’ment
Qu’on redoute complètement
Que ç’en soit pas vraiment !
Au deuxième temps de la vache
C’est à peine si on l’croit vraiment.
Au deuxième temps de la vache
Y’a du monde qui crie « ç’en est pas ».
Ma sœur dit « Je ne suis pas sûre »
L’transporteur doute plus que moi.
Pendant que Flanby nous assure
Que ç’en est, mais ce n’en est pas.
Une vache à mille francs,
En quittant les Carpathes
Change ses quatre pattes,
Devient chemin faisant
Comme par enchantement,
Un bourrin à cinq mille francs.
On ne sait pas comment !
En traversant le Mans,
Une vache à mille francs
Perd ses cornes subitement
Et devient par conséquent
Un canasson tout fringant.
Mais lorsque l’on en vend,
C’est bien plus étonnant,
Personne ne comprend
Si c’est du pélican,
Si c’est du cormoran,
Si c’est bien de l’élan,
Si c’est des ortolans,
Si c’est du pemmican,
Si c’est de l’éléphant,
Si c’est assurément
Du porc ou du faisan ;
Si c’est de l’iguane
Ou bien si c’est de l’âne,
On doute énormément !
C’est plutôt de l’alezan.
Mais j’suis sûr à cent pour cent
Que c’est pas des croissants.
Findus dit « si je mens,
Je serai plus marrant,
Je vendrai du percheron
Pour faire le bourguignon,
Du cheval de Przewalski
De l’âne et de l’okapi,
Du zèbre et de l’élan ».
Y’a Picard qui reprend
« Bouffez-en tout le temps ».
Le prix ira grimpant,
Cent mille là-bas vers l’est,
Deux cents à Bucarest,
Trois cent mille à Budapest,
Quatre cents à Berlin,
Cinq cents à Romorantin.
Arrivant à Orly
La bête n’a plus de prix !
Elle entre aux Gobelins
Multipliée par vingt ;
Multipliée par mille
Place de l’Hôtel de Ville
Et par trois mille cent sept
En sortant d’la Villette.
Au troisième temps de la vache
C’est sûr qu’elle ne rumine pas !
Au troisième temps de la vache,
Sa mère ne la reconnaît pas !
Elle a perdu ses belles cornes
Elle n’a plus son pis turgescent.
Une belle crinière l’orne,
Son museau est tout frémissant.
Elle hennit à la cantonade,
Elle fait le buzz à Longchamps !
Elle gagne le prix de Diane
Les parieurs sont très contents.
Au dernier temps de la vache
En bifteck sur l’étal la voilà !
Elle sert pour le steak tartare
Mais les anglais n’en veulent pas.
Ils trouvent ça très dégueulasse,
Ne s’en servent qu’aux gymkhanas !
Le fer à cheval ça les lasse
Ils préfèrent la barbe à papa,
Le fish and chips à la tomate
La tartine de petits pois.
Au dernier temps de la vache,
Ses poulains viennent tous vers moi.
Au dernier temps de la vache
Ils sont tristes et en émoi.
T’as bouffé ma pauvre mère
Disent-ils en sanglotant.
T’as pas vu les étrivières ?
T’as pas vu le mors aux dents ?
T’as pas vu la belle selle ?
T’as pas vu les étriers ?
T’as pas vu le p’tit jockey ?
T’as pas vu, pauvre innocent,
Que c’était une jument ?
Au dernier temps de la vache,
J’ai remarqué sa ganache !
J’ai remarqué son poitrail,
J’ai remarqué son derrière,
J’ai remarqué le jockey
Que j’avais aussi bouffé.
Si grande était ma tristesse
Si grands étaient mes regrets
Que j’ai bouffé une ânesse
Et son petit à belles dents.
Et devant tant de détresse,
J’ai pleuré comme un enfant !
La vache chevaline
Le cheval ruminant
Ont produit ce prodige,
Eh oui ! C’était fatal :
Le vacheval.
Adhémar -2013- d’après Jean Poiret
Mots-Valise niçois
PLACE M’ASSÉNA : Lieu d’agressions nocturnes à éviter absolument. McOrlan raconte : ‘’Je rôdais sur cette place, lorsqu’un voyou m’asséna un coup de gourdin sur le crâne’’. Il en est resté assez naze. Cri de désespoir d’un acteur de Vintimille : ‘’Porca miséria ! ma qué on m’a supprimato ma scéna di Nizza, dans il secondo acto ! »
PROMENADE DES ENGUEULÉS : Avenue du bord de mer à Nice, fréquentée par des britanniques (un œil) qui se sont fait jeter par leurs acariâtres mégères, type qué-Kate. Déclaration de Lulu, une copine de Berlusconi : ‘’Pas de promenade ce soir, les engueulés ont débarqué chez moi’’.
RUE DE LA SOUS-FRANCE : Rue de Nice où se trouve la Perception Générale des Impôts***. Anciennement nommée rue de France, mais débaptisée depuis l’arrivée des socialistes au pouvoir. Déclaration de Mamy-Gaga (bête en cours…) à Sarko, lors d’un voyage à Nice : ‘’Si tu avoues que je t’ai financé, tu vas connaître la sous-France’’. Cette rue est également très souvent visitée par les contribuables niçois qui y viennent pour récupérer sur le trottoir leurs déclarations d’impôts, et les saisies-arrêts, après chaque explosion de bombe dans le bâtiment. Lesdits trottoirs étant par ailleurs mal fréquentés, il n’y a pas que l’immeuble qui saute, ça saute à tout va ! Shakespeare nous avait avertis : « Sauter ou faire sauter, c’est ça la question !’’.
AVENUE MEDECIN : Nommée d’après un célèbre médecin qui soignait très bien ses propres finances, son duché de Los-Angeles, les îles Caïman et les malades de Punta del Este, en Uruguay. Déclaration d’une touriste, autre copine de Berlusconi en 1985 : ’’Mes deux seins vont plus volumineux, depuis la venue du maire de Nice dans ma piaule’’. ****
RAUBA-CAPEU : Lieu de Nice où le vent de l’histoire emporte les chapeaux et les paroles des politiciens qui croient nous leurrer avec leurs arguties et leurs mensonges. Exemple : ‘’Le changement, c’est maintenant’’. Ouais, tu l’as dit, bouffi ! On a bien compris, c’est le changement… en pire. Encore un qui parle à travers son chapeau, il ferait bien de passer par Rauba-Capeu.***** Bah ! laissons-le travailler du chapeau.
Adhémar – 2013
***oui, oui, je sais que la perception n’est pas là.
****oui, oui, je sais que ce n’est pas le même, mais son papa.
*****Rauba-Capeu signifie ‘’dérobe-chapeau’’, ce qui prouve bien qu’il n’y a pas que les escaliers qui sont dérobés !