Raimondorama 27
Posted in Oulibouf on novembre 20th, 2017 by gerard – 1 CommentLe Marquis ce soir là, d’un doigt aventureux
Trouva le trou du cul de la très belle Iseut
La petite lingère qui œuvrait au manoir,
Magnifique brunette aux très jolis yeux noirs.
Depuis longtemps déjà il se disait qu’un jour
Il lui ferait, c’est sûr, un petit brin de cour,
Quelques câlineries et de tendres caresses,
Un toucher généreux sur ses pulpeuses fesses,
Bref, monsieur le Marquis, d’un œil concupiscent
Avait les yeux rivés sur cette belle enfant.
Tout le monde au château connaissait ses manières
Qui ne déplaisaient pas toujours aux ouvrières.
En d’autres temps déjà, l’adorable Aglaé
Reçu l’insigne l’honneur de le dépuceler
Sidonie le branla et la jolie Suzon
Lui fit connaitre enfin l’art de la fellation.
Et depuis ce jour-là sur la gent féminine
Il avait promenée sa fureteuse pine.
Madame la Marquise connaissait ses travers
Et surveillait alors cet époux trop pervers ;
Mais ce soir, quelque mal la retenant au lit
Fut la bonne occasion pour le coquin mari.
Au détour d’un couloir menant à la chapelle
Le Marquis se trouva face à Iseut la belle,
Et là, en soulevant sa robe de pilou
Il promena ses mains sur son petit minou
Caressant longuement la chaude intimité
Qui lui était enfin parvenue à portée.
Poursuivant ses envies l’aventureuse main
S’en alla divaguer vers de nouveaux chemins
Et c’est ainsi qu’un soir la belle Iseut reçu
Du Marquis extasié, le doigt au trou du cul.
Raimondo – 2016
Conte de fée
Comme il se promenait au bord de la rivière
Le Baron aperçut parmi les lavandières
Une fille jolie, superbe jouvencelle
Dont la vue provoqua chez lui des étincelles.
On était en été et son bliaud léger
Laissait apercevoir un beau décolleté
Et des seins généreux à la rondeur sublime
Qui créèrent chez lui une chaleur intime.
Le Baron décida qu’une telle splendeur,
Il devrait tôt ou tard s’en rendre possesseur.
Et dès le lendemain convoqua la jeunette
Dont il souhaitait vraiment chatouiller la minette.
La fille en fut flattée mais son éducation
Ne lui permettait pas telle abomination.
Elle avait autrefois au couvent des oiseaux
Appris à se méfier des péchés capitaux
Et parmi ces travers celui de la luxure
Etait pour la morale la pire des injures ;
Si l’on devait un jour devoir y succomber
C’était en revêtant la robe de mariée…
Les contes quelquefois sont vraiment merveilleux :
Le Baron était veuf et formulait des vœux,
Pour que finisse enfin son morne isolement
Et que son avenir soit enfin souriant.
C’est ainsi que Ninon, modeste lavandière
Epousa le Baron, sans faire de manière.
La Baronne se fit chatouiller la minette,
Et s’ouvrit au plaisir de la douce branlette
Sans oublier, bien sûr, par les soirs de grand vent
L’ardente chevauchée du paladin errant
Ou le râle extasié de la biche aux abois
Accueillant les assauts du pèlerin grivois.
Il arriva qu’un soir, se trompant de chemin,
Le Baron s’égara vers un autre destin
Et que notre Ninon à ce nouveau transport
Connut l’effet puissant de la petite mort.
Pour ces jeux délicieux, lui vinrent des envies
L’index ravageur ou la bouche en folie
Et suprême attention de son buste opulent
Le va et vient heureux de l’hidalgo brulant.
L’histoire ne dit pas si d’autres griseries,
D’autres amusements surgirent en son esprit.
A-t-elle imaginé ? Le saura-t-on jamais ?
Le délicieux plaisir du tisserand lyonnais
Ou celui savoureux et plein de réconfort :
Le merveilleux galop de la femme d’Hector.
Raimondo – 2016
La Grammaire amoureuse
Elles s’étaient mises à deux pour sucer le Baron :
Il y avait Iseut, Comtesse aux cheveux blonds,
Veuve d’un chevalier disparu à la guerre
Et la brune Elodie, la Marquise aux yeux pers,
Aux seins volumineux, au cul épanoui
Qui subjuguait les hommes et leur faisait envie.
Ces femmes étaient amies et durant leur enfance
Elles avaient échangé nombreuses confidences
Partagé des moments de très tendre amitié
Avec des damoiseaux, de jeunes écuyers,
Apprenant de l’amour les jeux de la licence
Qui conduisent à l’ivresse et à la jouissance.
En ce jour, toutes deux, d’une bouche gloutonne,
Dorlotaient le gros vit d’une manière friponne
Caressant doucement de leurs mains indiscrètes,
Avec application, les belles coucougnettes.
Le Baron appréciait ces tendres gâteries
Prélude à d’autres jeux, d’autres câlineries
Qu’il aimait partager, avec ces deux coquines
Capables de combler son exigeante pine.
Ensemble ils conjuguèrent du joli verbe aimer
Tous les modes et les temps, simples ou composés ;
On écrivit l’amour en lettres majuscules
Sans oublier jamais le moindre point-virgule,
Soucieux de rédiger avec un savoir faire
Une œuvre prodigieuse et extraordinaire ;
On varia quelques mots usant de rhétorique
Dont les fleurs jaillissaient de façon frénétique
On peaufina bien sûr la grammaire d’amour
Ajoutant ça et là, quelques beaux calambours,
Un peu de turlutaine, des contrepèteries,
Apportant au plaisir, quelques finasseries ;
Et l’on n’hésita pas parfois à préférer
Le choix très succulent des onomatopées,
Délaissant les pronoms et les prépositions
Et celui trop commun des ternes conjonctions.
Tous les trois paraphèrent le précieux parchemin
A l’encre préférée de tous les libertins.
Raimondo – 2016
Au temps des troubadours
Au château quelquefois passaient des troubadours
Qui venaient réciter poèmes et chants d’amour.
Et ce soir la Baronne fut toute chavirée
Par tant de jolis vers qui l’avait remuée.
Elle invita alors l’auteur des chansonnettes
A venir auprès d’elle en sa chambre discrète.
Longtemps il déclama de langoureux refrains
Qui contaient les amours des joyeux paladins
Des gentils écuyers, des tendres damoiselles,
Ainsi que les ébats des jolies pastourelles.
La Baronne attendrie, oyant ces mélopées
Il lui vint à l’esprit de coquines idées
Elle releva sa robe et son blanc cotillon
Afin d’offrir ses seins et son séduisant con,
A ce barde courtois qui tant l’avait touchée,
Et qu’avec obligeance elle souhaitait remercier.
S’ensuivirent alors des moments merveilleux
Où il se déclina tous les jeux amoureux,
En commençant, bien sûr, avec le trou madame
Suivi du doigt vengeur, pour ranimer les flammes
Et le lent va et vient entre des seins dodus
Avant que d’aborder le gros pétard joufflu.
On y mit de l’ardeur, à défaut de doigté,
Avec la folle envie de bien se tripoter,
De mener au plus haut le plaisir amoureux
Par toutes les actions des gestes sulfureux.
Et si l’on s’octroya quelques menus repos
C’était pour mieux reprendre avec plus d’à-propos.
Durant toute la nuit on fit maintes folies
Se laissant emporter par tant de griserie.
Quand au petit matin il fallu se quitter
Ils prirent encor le temps d’un très tendre aparté :
La Baronne aboucha le membre turgescent
Pendant qu’il suçotait un minou ravissant ;
Et dans la position ainsi entrecroisée
Ils connurent à nouveau l’exquise volupté.
Raimondo – 2016
La fin des croisades
Au temps du Roi Louis le Comte avait lutté
Contre les infidèles avec tous les croisés.
Mais au cours des combats de nombreuses blessures
Avaient marqués son corps de maintes meurtrissures,
Et quand il s’en revint enfin dans son foyer
Le Comte n’était plus le fringant chevalier
Que l’on avait connu et que l’on admirait
Pour sa belle prestance et ses nombreux attraits ;
Sa femme, la Comtesse fut donc fort dépitée
De revoir un époux aussi diminué.
Ayant été blessé au niveau des roupettes
Sa bite n’avait plus l’allure guillerette
Qu’autrefois elle prenait à la moindre occasion
A la vue d’une fesse ou d’un joli téton.
La Comtesse excédée par des mois de disette
Retrouvait un époux en défaut de quéquette,
Alors elle décida qu’il fallait sans tarder
Se trouver un amant qui puisse la combler.
Aussi elle se donna sans faire de manière
A tous ses grands amis de la gent nobiliaire.
Ce fut le Duc Albert, Marquis de Saint Simon,
Qui sut en un instant faire exulter son con,
De ses doigts empressés caressant son minou
Et les abords velus de son tout petit trou.
Puis le Comte Girard à la langue suceuse
Caressa son bouton de façon chaleureuse
Afin de lui donner, par sa douce caresse
Le bonheur d’exulter et de trouver l’ivresse.
Elle s’aperçut trop tard que le fier Enguerrand
Avait avec brio investi son séant ;
Si en un premier temps elle en fut très choquée
En quelques va-et-vient elle put apprécier
Ce geste peu courant qu’elle ne connaissait pas
Mais, il faut l’avouer, très fort la contenta.
Un Baron hidalgo lui suggéra un soir
Qu’avec ses seins pulpeux elle pouvait entrevoir
Cette façon d’aimer qu’on use en sa contrée
Pour réchauffer les bites et les faire exploser.
Et en remercîment pour ces moments exquis
La Comtesse accorda les folles gâteries
D’une bouche goulue dont les pouvoirs magiques
Savait de ses amants mettre fin à leur trique ;
Que ce soit Philémon, Évrard ou Timothée
Par la jolie Comtesse ils se sont fait sucer.
Quand au Comte éclopé, pauvre mari cocu
Aux branches d’un grand chêne un soir il s’est pendu
Et c’est de ce temps-là que les Rois ont cessé
D’aller en Palestine afin de s’y croiser
Raimondo – 2016