Vracadhémar 01
Posted in Oulibouf on mars 20th, 2016 by gerard – 1 CommentDans mes réserves, j’ai moult petites choses de notre cher Adhémar qui s’accumulent au fil des ans. Quand j’arrive à regrouper ses oeuvres sous un thème fédérateur, je le fais bien volontiers. Cependant, j’ai toujours des « restes » très éclectiques qui sont difficiles à placer. Par esprit pratique (mais aussi par fainéantise), j’ai décidé de regrouper un certain nombre de ces élucubrations sous une rubrique que j’ai intitulé « Vracadhémar ». Vous en avez ce jour le premier volet. On y trouvera de tout: de la prose bien sûr (petits articles, aphorismes, jeux de mots, etc…), mais aussi des vers qui embrasseront des sujets divers (de l’inédit, des parodies, etc…). Tout ça cadre parfaitement avec le courant Oulibouffien que le Maître, Raimondo et moi ne cessons de promouvoir. Bon divertissement!
Compteurs d’air
C’est vrai, on paie des taxes sur l’eau, des taxes sur les bains de soleil, des taxes sur l’électricité, des taxes sur le gaz, etc.
Je me demande encore pourquoi on ne nous fait pas payer l’air qu’on respire, pourquoi ne paie-t-on pas de taxes sur l’air ??? On nous fait bien payer l’eau…. et le rosé. Outre qu’il s’agit d’un manque à gagner monstrueux pour nos élus budgétivores, cela frise le déni de recettes, la gabégie et pour tout dire, le je-m’en-foutisme de la part de Bercy ! Il est grand temps que ce scandale cesse, et que l’air soit enfin taxé comme tout le reste !
D’ailleurs, c’est très facile : on paie un forfait et on respire tout l’air qu’on veut.
Ou bien, on préfère être taxé à la consommation réelle, et le fisc vous équipe d’un compteur très seyant, placé entre vos narines et votre bouche, qui enregistre l’air inhalé. Un second compteur mesure l’air exhalé, pour qu’il n’y ait pas de tricherie. Car des petits malins avaient déjà pensé à détourner de l’air et à le stocker dans leurs poumons !
L’impôt sur l’air pourra être perçu selon les catégories de contribuables. On mesurera pour cela la capacité pulmonaire de chaque assujetti. Les emphysémateux et les asthmatiques bénéficieront d’un abattement de 31,76% (en plus de celui qu’ils éprouvent du fait de leur maladie).
Les personnes utilisant un poumon d’acier seront dispensées d’impôt, mais devront se présenter chaque jour au bureau des contributions avec leur machine.
Il sera interdit de « souffler dans les bronches », sous peine de privation d’air pendant trois mois, avec une amende de 75.000 euros. Les récidivistes seront enfermés dans une pièce sous vide pour une durée d’un an, renouvelable, et leur amende sera doublée.
Les coussins d’air et les matelas pneumatiques seront interdits. Les chambres à air pourront être utilisées, moyennant le paiement d’une taxe spéciale.
Les manches à air des aéroports seront supprimées, pour éviter le gaspillage.
L’air des cimes sera distribué aux citoyens méritants par des pipe-lines ad-hoc, sous la supervision des préfets. L’air marin sera interdit sur la mer et les lacs. L’air comprimé sera supprimé.
Toute pollution de l’air sera sévèrement réprimée. Des brigades « aériennes » sillonneront le pays pour traquer les contrevenants. Tout pet clandestin, même ceux des vaches, sera passible du Tribunal Correctionnel.
Les contribuables seront équipés (à leurs frais) d’un appareil qui ressemble aux anciens masques-à-gaz en trompe d’éléphant, qu’ils devront garder en permanence sur leur bouche et leur nez, pour mesurer la quantité d’air utilisée.
Cet appareil ne pourra être retiré que pour rouler une pelle à sa copine, pendant une durée maximum de 1 minute. Tout dépassement de ce temps entraînera la perte d’un point, et au bout de 12 points retirés, les contrevenants seront privés de leur masque et n’auront plus le droit de respirer. Ils encourront en outre une amende de 850 euros à chaque infraction.
L’air d’un couillon sera toléré, s’il n’y a pas d’abus.
Toutes les villes et tous les villages devront posséder un compteur « totalisant » qui indiquera la consommation de l’ensemble de leur population. Les chiffres indiqués par ces appareils devront correspondre à la somme de ceux indiqués par les compteurs individuels.
Une différence de 5% sera tolérée pour tenir compte de la consommation des animaux. Les amibes anaérobies ne seront pas prises en compte.
Bien entendu, ces compteurs sont à la charge des contribuables.
En cas de non paiement du forfait ou du réel, on vous coupe l’air ! et vous vous débrouillez pour respirer ce que vous voulez : les pets des vaches, les fumées des centrales nucléaire, les bombes de déodorant, les gaz des volcans, les effluves des chaussettes, l’ensilage, les gaz de schiste, etc.
En cas de litige d’ordre fiscal, les compteurs seront scellés pendant la durée de l’instruction, la bouche et les narines du contrevenant seront obturées jusqu’au règlement de l’affaire.
Le tarif du mètre-cube d’air sera fixé par Bercy, en fonction de la conjecture internationale, de l’épaisseur de la couche d’ozone et des besoins de gaspillage des Ministères (gueuletons, réceptions, salaires outrageants, retraites faramineuses, voyages, primes de Noël, escortes privées, parcs de voitures, indemnités de curage de nez, primes de sommeil, vacances sur le Nil, doubles-ménages, commissions Théodule, etc).
Bien entendu, les asthmatiques bénéficieront d’une détaxe de 10%, qui s’appliquera aussi aux occupants des poumons d’acier.
Les cosmonautes, qui consomment leur air personnel dans les vaisseaux spatiaux, seront dispensés de taxes pendant la durée de leurs vols en orbite.
Bercy étudie l’application de cette taxe aux animaux, en particulier aux chiens, chats, perroquets et poissons rouges.
Adhémariscos – 2013
NDLR: Vous croyez à un délire? Que nenni, regardez à quoi pourrait ressembler notre futur:
http://www.youtube.com/watch?v=mn_-bLCkEys
Et maintenant, une petite parodie de « La conscience » de Victor Hugo (cf http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/la_conscience.html )
Sans conscience
Lorsque avec son clébard, coiffé de sa casquette,
Emoustillé, turgide, exhibant sa quéquette,
Tintin se fut enfui des tours de Moulinsart,
Comme le soir tombait, il voulut du homard.
Ses enfants épuisés, galopant sur ses basques,
Trouvèrent ses désirs un tantinet fantasques.
Sa copine, écœurée, ses marmots rachitiques,
Lui dirent : « On a faim, mais le homard baltique
Fait défaut à Kaboul. Allons à Pégomas,
Nous y pourrons trouver le homard, le tétras ».*
Il dit : « Je comprends bien que le homard nous manque,
Pourquoi ne pas partir dîner à Salamanque ? »
Ils allaient, affamés, suant comme des bœufs,
A cause de Tintin, cette tête de nœud.
Tintin marcha huit jours, il marcha douze nuits,**
Sa faim devint terrible. Un beau matin il dit :
« Bouffons Milou ! » Il vit alors dans le ciel morne
Un œil de bœuf grillé, posé sur une corne.
« Cachez-moi ! » j’ai commis un affreux sacrifice ! »
Hurla-t-il. Et la SPA pourrait bien me traîner en justice ! »
« Cachez-moi », cria-t-il, mais les doigts dans le nez,
Ses fils s’étaient enfuis jusqu’à Douarnenez.
Seule resta Tsilla, reprochant à son père
D’avoir mangé Milou, sans couteau ni cuillère.
Pis encore, il mangea tout le pauvre clébard
Sans donner une part à sa meuf, à ses gnards »,.
« L’œil a-t-il disparu ? » demanda l’assassin.
« Pas du tout », répondit la fille de Tintin.
« Creuse un trou ! » s’écria le mec de Moulinsart,
Car moi je ne peux pas, je suis bien trop cossard »
Elle creusa, faisant un gros tas de décombres.
Et lorsqu’il fût assis sur son fauteuil dans l’ombre
et qu’on eût sur son front fermé le souterrain,
L’œil était dans la tombe et regardait Tintin ».
Adhémar – Date inconnue
*à l’époque, on mangeait le tétras, et sinon, vous me trouvez une autre rime.
**personne n‘a jamais pu expliquer pourquoi le nombre des nuits était supérieur à celui des jours.
A quoi sert la merditation profonde?
La pratique de la Merditation Profonde est recommandée pour de nombreuses situations :
· Aide à l’apprentissage et à la préparation d’examens du nombril
· Arts Divinatoires et autres balivernes
· Arts Martiaux au plumard
· Arts Médiumniques un œil.
· Changements de Vit
· Chakras (Ouverture, Développement et préparation en salade niçoise)
· Concentration de connerie
· Confiance en Soie et en Nylon
· Connexion Universelle pour aller à la selle
· Créativité qui n’a rien d’Artistique
· Développement du Personnel de service
· Développement Spiritueux
· Diminution de l’Anxiétude et des popoyes associées
· Diminution du cor au pied et des troubles associés
· Expériences ridicules/Pas très Spirituelles
· Hypnose, Auto-Hypnose, Big-Nose et Métempsychose toujours
· Loi d’Attraction des furoncles (et techniques type le Secret de Polichinelle)
· Lutte contre la Grande Dépression de 1873-1896
· Lutte contre la Fatigue causée par ces couillonnades
· Massage des testicules et Dégats Corporels
· Pleine Conscience et pleine Panse
· Prière (de ne pas faire suivre)
· Pratique du Mantra et de la Raie Manta
· Prises de Décisions Inutiles
· Qi Gong à la Tching Pin-Pon
· Recherche de Solutions oiseuses à des problèmes trop faciles
· Recherche du Sens de son Vit
· Recherche passionnelle/spiritueuse (Jésus-la-Caille, Bordel de dieu, Univers, et tutti-quanti …)
· Reconnexion de Google
· Reikiri vendredi, dimanche pleurera
· Relaxation impossible à cause de ces conneries
· Rêves Glucides et translucides
· Sommeil bienvenu, pour oublier ce fatras d’idioties
· Sortie Hors du Corps à bicyclette
· Tai-Chi dans la colle
· Vantra
· Vie dans le Moment Présent (ça, tout le monde le fait)
· Vies Antérieures de ces couillons quand ils étaient pharaons, jamais esclaves !
· Yogaga
· Et toutes les disciplines qui libèrent et développent la meilleure partie de vous-même… Après avoir lu cette liste, on en a bien besoin.
Adhémar – Date inconnue
BALLADE DES OCCUPATIONS DE CE TEMPS
(DITE BALLADE DU GROUMIJE*)
Madonna beugle ses chansons,
Ferrari conte des prodiges.
Annie Cordy remue ses fanons,
Tina reste encor callipyge.
Marceau nous montre ses tétons.
Johnny braille et nous désoblige.
Belmondo crache sur Delon
Et Rocco Siffredi s’érige.
LePers questionne des couillons
Boccolini lui fait la pige.
Sur son rocher, un riche con,
Un crétin, prétend qu’il dirige
Ses sujets et leurs picaillons.
(De çuilà, je dis pas le nom
Car je crains bien trop les litiges !)
Il court bien après les garçons,
Ses soeurs…leur air nous afflige !
Au lieu d’admirer ces dondons,
Moi, je déguste le groumije.
Fillon nous donne des leçons,
Hollande brait, Marine exige.
Ballamou secoue ses mentons,
Martine couine et nous fustige.
Merkel entube ses teutons.
et Valls nous donne le vertige.
Woerth met son blair dans mon croupion.
Poutine gonfle ses rémiges.
Obama rit avec ses trouffions
Tandis que le monde se fige.
Sarkozy nous prend pour des cons.
Guaino ne voit que son prestige .
Kadhafi gratte ses morpions.
Moi, je déguste le groumije.
Pernaud endort de son ronron.
La 3 retourne au félibrige.
Ruquier vomit sur Ardisson
Et le pitre Bigard voltige.
Bravo rit comme un canasson.
Arthur réprimande et corrige.
A « Qui veut gagner des millions »
On a peur, notre sang se fige.
Tapie radote à l’unisson.
Alonso conduit ses quadriges.
Serena sue comme un cochon.
Kersauzon rame sur l’Adige**.
Hulot vagit chez les Dogons.
A la 5 personne ne pige.
Ils courent tous vers le pognon.
Moi, je déguste le groumije.
Prince, ces gens sont des bouffons.
Et voilà pourquoi je rédige
Cette ballade à la Villon.
Ils sont mous du bulbe, vous dis-je !
Que l’on balaie ces histrions,
Ou tout au moins qu’on les corrige,
Car, après le fisc qui me tond,
Dois-je encor souffrir qu’on m’oblige
A les admirer ? Eh bien non !
Moi, je déguste le groumije.
Adhémar de Thunder-ten-Tronkh – 1ère version le 25 Mars 2000, mais avec plusieurs mises à jour: 7 Juillet 2003, 2014, etc…
* Si vous voulez plus de précision sur ce terme, tapez-le dans les tags, ou dans « search »; ** ou ailleurs, car un trimaran sur l’Adige, ce serait surprenant.
Lettre de la Marquise de Sévigné
C’est Adhémar qui parle: Ah oui ! ça c’est un scoop !!!! J’ai retrouvé dans ma cave une lettre de la Marquise de Sévigné, qu’elle avait oubliée là en 1673, lors de son passage à Vidauban, au cours d’un voyage de Grignan à Pégomas. Dans cette lettre, la Marquise parle d’un roi Le Flou et d’un Grand Chambellan Groin, qui ne me semblent pas correspondre ni à Louis XIV ni à Colbert. Après tout, la Marquise avait peut-être fumé l’herbe des Aztèques…
Sur le plan de la linguistique, on note la première apparition de l’anglicisme « burn-out ».
Ce félon de grand chambellan Groin de Valls aurait-il perfidement fait inoculer à notre roi cette étrange maladie dont le nom nous vient des Anglois, ses sujets?
– Comte Artois, n’auriez-vous point succombé à votre tour à cette autre maladie qui vous fait débusquer le mal comme renard au terrier?
– Avouez, chère amie, que la conduite du roi nous plonge dans des abîmes de perplexité. Au point de nous incliner à croire qu’il est présentement gagné par ce haut mal, ce mal comitial qui nous viendrait d’Outre-Manche.
– Par tous les diables, quel est-il, ce haut mal au nom si étrange, qui semble enfiévrer les esprits?
– Aux dires des médecins des âmes, il s’agirait d’une sorte d’encombrement du moi, accompagné de grande fatigue, qui égarerait la raison de ceux qui en sont victimes…
– Le roi ne nous semble pourtant guère épuisé. Voyez sa mine réjouie, sa bedaine rebondie de charcutier tulliste, tout à péter le feu.
– Mes sources sont formelles, marquise. De première bourre!
– Vous sachant toujours à repriser les fagots les plus mités, laissez-nous, comte, nous complaire dans le doute.
– Fadaises, carabistouilles… Le roi souffre de burn-out depuis que la duchesse Martine de l’île des Gôchaux a jeté une machine infernale en ses appartements. Le voici comme perdu, égaré, abasourdi par le fracas de l’explosion.
– Perdu, abasourdi?
– Sonné, K.O. debout.
– Aurait-il sombré dans la démence?
– Morbleu, marquise, vous n’y allez point avec le dos de la cuillère! Convenons, sans maltraiter les diptères, que ses faits et gestes nous semblent marqués du sceau de l’incohérence.
– Et quels sont-ils?
– Dieu me tripote! Cela crève les yeux! Voyez le marquise, à livrer quelques doucereux propos à une célèbre gazette pour courtisanes in ze mood, propos dans lesquels, tout à se faire pardonner ses célèbres mufleries, il se déclare « féministe »: toute honte bue, cet incurable goujat vient à résipiscence à des fins de solliciter les voix des femmes qui lui seront grandement nécessaires dans le vain espoir de conserver son trône. Ce n’est point la vergogne qui l’étouffe!
– Baste, comte, il fait flèche de tout bois… S’il avait écouté les préceptes de ce Monsieur Gantzer la Gaffe, n’aurait-il point postulé pour le casting de « Questions pour un champion »?
– Ha! Marquise! N’avez-vous point noté que, sitôt séchée l’encre de cette fameuse gazette, le roi se prenait derechef de décorer le prince hériter d’Arabie saoudite, Mohammed ben Nayef, récompensé pour ses « mérites éminents » sans doute rendus dans la lapidation des femmes en son royaume du désert et de la charia réunis. L’affaire, qui se devait de rester sous le boisseau de la raison d’Etat et du commerce, fait à présent grand bruit. Au point qu’il a fallu dépêcher en toute hâte cet empoté de Z’Ayrault de Nantes à des fins de justifier aussi cynique bouffonnerie. Notre infortuné ministre des Affaires du dehors s’est d’ailleurs embrouillé dans sa sémantique, s’en allant jusques à confondre démocratie et diplomatie. La Cour s’est bien marrée, elle qui ne fait que traquer le moindre prétexte pour le moquer à l’envi ! L’archiduchesse Marie-Ségolène, toujours aussi « vénère » d’avoir été écartée de la Rue du Quai, n’a pas dissimulé sa joie…
En ces temps de crise, marquise, où l’on voit le Flou, tout ainsi que le Grand chambellan à faire le gros dos devant l’imminence d’une méga monstrance abondée par les jurandes de manœuvriers et d’étudiants prêts à défiler pour défier le pouvoir, il nous sied de sourire des incohérences de ce roi de comédie bouffe.
– N’a-t-il point déclaré, pour renfort de potage, que son modèle féminin était la reine de Prusse?
– Marquise, preuve est administrée que ça bouillonne sous la Couronne, un signe prédictif du burn-out. Nous lui connûmes meilleur goût et plus amère rancune… Mais il nous faut sans tarder vous livrer un scoop! Une exclu! En béton!
– Lâchez vous, comte! Nous nous consumons d’impatience!
– Sur le conseil de ce Monsieur de Gantzer, son Mephisto du dimanche, le roi serait invité du célèbre salon de Madame de Barma et de Monsieur de perRuquier, « On n’est pas couché »!
– Comte, seriez-vous, également, victime de ce burn-out?
– Jaloux du succès remporté par le comte Groin de Valls et par la baronne de la Taubirasserie de Kourou qui s’y produisirent et firent un carton, le Flou songe le plus sérieusement du monde à y paraître, seul, face à Madame de Salamèche et Monsieur de Surmoix. Il est même prévu que la causerie s’achève par un petit souper…
– Et que servira-t-on après que Flou aura bu le bouillon?
– Le même mets qu’au souper du roi en compagnie du comte Groin de Valls: une poularde demi deuil.
pcc Adhémar de Gridauban du Vignan – 2016