On retrouve avec plaisir quelques « Artisanes insanes de nos villages » avec l’ami Raimondo.
L’INSTITUTRICE
Monsieur disait l’institutrice
Votre fils est un effronté
Hier il m’a pincé la cuisse
Et il a tâté mon fessier.
Ce n’était pas désagréable,
Oui, mais cette façon d’agir
Pour un élève est détestable
C’est pourquoi il vous faut sévir,
Et je vous demande instamment
D’infliger une punition
A votre indélicat enfant
Pour ses scandaleuses pulsions.
Madame répondit le père
Je souscris à votre tourment
Et je comprends votre colère
Que je partage assurément.
Cependant il faut l’avouer,
Vos charmes sont bien la raison,
De l’intérêt que vous créez
En suscitant maintes passions.
Car vos rondeurs n’en doutez pas
Ne passent pas inaperçues.
Ainsi, s’il ne tenait qu’à moi
J’aimerais tâter votre cul,
Tout comme ces charmants tétons
Qu’à travers votre chemisier,
Objet de mon admiration,
On voit si joliment pointer.
En entendant ces gentillesses
L’institutrice émerveillée
Tourna vers lui ses rondes fesses
Pour qu’il puisse les caresser
La suite on peut la deviner
Ils trouvèrent rapidement
Un endroit où pouvoir cacher
Leur folle envie d’accouplement.
Ils tentèrent tous les ébats,
Usant de multiples caresses,
Se livrant un furieux combat
Qui les conduisit à l’ivresse.
Sur le lit ou sur l’ottomane
Dans le fauteuil ou l’escalier
Ou sur un tapis de basane
Ils gouttèrent la volupté.
Ainsi naquit cette bluette
Survenue il y a longtemps.
Je vous livre cette historiette
Dont je rêve encor bien souvent…
Raimondo – 2012
Lily la serveuse et le boucher
Ce matin-là il faisait chaud
Et Lily qui tient la buvette
Se para d’un fin boléro
Et d’une bien courte jupette.
Lorsqu’il vint prendre son moka,
Comme il le faisait chaque jour,
Le boucher bien sûr remarqua
La joliesse des atours
Lui révélant un aperçu
Par un seyant décolleté,
De deux très jolis seins dodus
Qu’il eut volontiers caressés.
Il osa approcher la main
De ces deux rondeurs fascinantes
Et Lily ne refusa point
Une attention aussi charmante.
Elle apprécia les tendres mains,
Les attouchements savoureux
Qui venaient effleurer ses seins
En un geste voluptueux.
Et lorsque des doigts empressés
S’emparèrent des mamelons
Lily fut soudain emportée
Par un très puissant tourbillon.
Elle réclama d’autres ivresses
D’autres gestes, d’autres faveurs,
D’autres folies, d’autres caresses
Qui amènent enfin au bonheur.
Elle souleva sa jupette
Ota ses dessous veloutés
Et sous l’effet d’une levrette
Lily cria sa volupté
II
Le cochon songea la bouchère
Lorsqu’elle apprit que son mari
Désormais s’envoyait en l’air
Avec l’impudente Lily.
Sur l’instant elle se demanda
Ce qui lui valait cet affront
Elle qui toujours se montra
Généreuse sous l’édredon.
Que ce soit devant ou derrière
Elle était toujours prête à tout
Afin de pouvoir satisfaire
Tous les désirs de son époux.
Et même sa bouche câline
N’hésitait pas avec ferveur
A réveiller la molle pine
Pour lui redonner la vigueur.
Aussi le geste abominable
De son affreux coquin d’époux
Lui parut vraiment détestable
Et n’appelait que son courroux.
Alors à dater de ce jour
Elle offrit son corps généreux
A tous les gars des alentours
Ravis de ces jeux merveilleux.
Il faut dire que notre bouchère
Avait un fier tempérament :
En amour elle était guerrière
Et ne manquait jamais de cran ;
Toujours prête à la bagatelle,
Goûtant toutes les positions,
Depuis le vol de l’hirondelle
Jusqu’à l’étreinte du roi lion.
Elle connut la satisfaction
Que ressent la femme trompée
Lorsqu’une brusque réaction
La pousse alors à se venger.
Et pour faire bonne mesure
Elle osa un soir aborder
Sans y mettre de fioritures
Cette Lily dévergondée.
S’élançant sur cette bougresse
Usant de ses ongles pointus
Elle agit telle une tigresse
En lacérant son petit cul.
Raimondo – 21012
Mélanie, l’ancienne cousette
Mélanie ce jour-là dans un grand lit moelleux
Vibrait sous les assauts d’un amant vigoureux.
Elle avait, pour séduire son galant cavalier,
Revêtu des bas noir et un tanga léger,
Alors que ses deux seins se tenaient fièrement
Et sans qu’il soit besoin du moindre vêtement.
Mélanie était belle, charmante et désirable,
Aux doux jeux de l’amour savait se rendre aimable
En comblant ses amants de toute son ardeur
Lorsqu’elle offrait son corps gracieux à leur ferveur.
L’amoureux endormi, la joute terminée,
Mélanie revêtit un soyeux négligé,
Remit dans sa coiffure un ordre rigoureux
Passa sur ses paupières une touche de bleu,
Puis elle se détendit sur un ample divan
Et se mit à songer à l’époque d’antan,
Quand elle était cousette et que dans la cité
Elle confectionnait pour les dames huppées,
Des robes, des manteaux et bien d’autres habits
Qu’elle cousait avec art et avec minutie.
Oui, mais avec le temps, le métier de cousette
Fut bientôt délaissé ne faisant plus recette.
La vie est ainsi faite, viennent les mutations
Que Mélanie vécut avec consternation.
Mais elle réagit, changeant son atelier
En un home accueillant où l’on pourrait baiser.
Comme elle était jolie, et son corps ravissant
Elle devint pour les hommes un parti séduisant
Pour passer un moment de folle jouissance
En plongeant dans le stupre et dans l’intempérance.
Et le bouche à oreille fonctionnant savamment
Mélanie eut bientôt de très nombreux clients :
Qu’ils soient politiciens ou patron d’industrie
Ils se précipitaient auprès de Mélanie
Venant lui réclamer le soin d’évacuer
Le trop plein d’énergie des leurs couilles enfiévrées.
Et comme Mélanie était fille très bien
Elle jouait de sa langue et de ses doigts câlins
Et le doux frôlement de ses lèvres vermeilles
Sur les pines dressées faisaient toujours merveille.
Raimondo – 2012
Alysson la fripière
Il me tarde de raconter
L’histoire d’Alysson la fripière
Qui vend aux gens peu fortunés
Quelques désuètes affaires.
Femmes ou hommes viennent la voir
Pour y trouver un vêtement
Un costume, une robe du soir
Et bien d’autres accoutrements.
Il se trouva qu’un jouvenceau
Découvrit du fait du hasard
Un pourpoint de couleur ponceau
Fait en un très scintillant brocart.
Pour essayer cette toilette
L’éphèbe se mit torse nu
Et la femme resta muette
En voyant ce corps dévêtu.
Soudain la fièvre la saisit
Et sans réfléchir longuement
A son tour elle se dévêtit
Pour offrir un corps séduisant.
Sans tergiverser davantage
Leurs bouches se sont rencontrées,
Leurs mains partant à l’abordage
De leur secrète intimité.
L’homme caressa ardemment
Des seins avides de plaisirs
Qu’Alysson très aimablement
Offrait à son brûlant désir.
A son tour elle cajola
Un sexe prêt à exulter
Qu’avec douceur elle immisça
Dans sa tiède féminité.
Longuement tout deux ils joutèrent
Ainsi que de fiers conquérants
Jusqu’au moment où ils sombrèrent
Dans un orgasme fulgurant.
Maintes fois ils recommencèrent
Sans jamais pouvoir se lasser
Car Alysson notre fripière
Avait un tempérament aiguisé ;
Et ce délicieux partenaire
Se révéla si vigoureux
Que durant la journée entière
Elle profita de son fier nœud.
Raimondo – 2012
Aux lecteurs curieux je précise que la friperie dont il est question ici est sise en Provence, à Aix, où chacun connait bien et sait s’esbaudir avec Alysson d’Aix…
Marion la chef de rayon
Dans le supermarché la jolie Marion
Comme tous les matins faisait son inspection
Relevant avec soin les rayons à combler
Par les produits manquants qu’il faudrait commander.
Or, étant parvenu au fond du magasin
En un endroit discret elle sentit soudain
Une main fureteuse plein de délicatesse
Caressant les rondeurs de ses charmantes fesses.
En femme policée bien sûr elle aurait pu
Repousser cette main s’attaquant à son cul
Et même souffleter l’auteur de ce forfait
Oui, mais elle n’en fit rien, car les cajoleries
Que prodiguait alors le nouvel apprenti,
La ravissait vraiment, et depuis quelques jours
Elle vivait avec lui un beau roman d’amour.
S’ils se croisaient parfois en un coin retiré
Ils échangeaient alors de douces privautés
Quelques tendres baisers ou des attouchements
Sur les recoins secrets de leurs corps exigeants.
Marion était ravie de sentir sur ses seins
Le toucher délicieux de deux curieuses mains
Titillant ardemment des tétons turgescents
Envahis de plaisir sous ce doux frôlement.
Marion n’hésitait pas en maintes occasions
A se mettre à genoux pour faire une succion
Afin de recevoir en sa bouche gourmande
Le doux jaillissement d’une sève brûlante.
Et c’est précisément dans cette position
Qu’elle fut découverte un jour par le patron.
Que pensez-vous qu’il arriva ?
Ce fut l’apprenti qu’on vira…
Raimondo – 2012
Je ne sais pas où il va chercher tout ça, mais il a du talent et de l’inspiration le bougre!