Raimondorama 09
Posted in Oulibouf on juin 20th, 2013 by gerard – Be the first to commentC’est désormais incontournable, les rafales des « Artisanes insanes de nos villages » de Raimondo sont devenues des références oulibouffiennes de tout premier ordre.
Les deux Séraphine cuisinières
Elles s’appelaient Séraphine
Toutes deux ainsi prénommées
Elles travaillaient à la cuisine
A l’Auberge du Chat botté.
Les pots au feu, les mirontons
Et bien d’autres plats d’autrefois
Faisaient venir des environs
Une clientèle de choix.
Lorsque s’achevait le boulot
Elles regagnaient toutes deux
Un très agréable studio
Où elles vivaient en amoureux.
Nul n’avait jamais vu près d’elles
Aucun homme, aucun soupirant
Et pourtant elles étaient très belles
Et ne manquaient pas d’entregent;
Elles avaient de quoi satisfaire
Les mains d’un homme raffiné
Attirées par les jolies sphères
De leurs doux appâts affirmés.
Car leur buste était magnifique
Et leurs fesses épanouies
Tout en elles était sympathique
Tout en elles faisait envie
Mais non, elles restaient solitaires
N’écoutant pas les ovations
Que des flatteurs pouvaient leur faire
Pour attirer leur attention.
Ces deux cousines, en vérité,
Gardait pour elles le secret
D’une passion partagée
Que nul ici ne supposait.
Le soir sur leur couche douillette
Elles se donnaient du bon temps
Se faisant baisers et minettes
Et de très nombreux agréments
Leurs doigts agiles furetaient
Avec des gestes d’affection
De leur corps les moindres secrets
Qu’elles caressaient avec passion,
Jusqu’au moment où l’allégresse
Submergeant ces deux passionnées
Déclenchait une folle ivresse
Et un grand plaisir partagé.
De l’homme elles savaient se passer
Elles étaient heureuses ainsi
Alors pourquoi épiloguer
Sur l’orientation de leur vie ?
La femme du Chef de Gare
Il est cocu le chef de gare
Dit la chansonnette d’antan
Et dès lors j’ai voulu savoir
Si c’était vrai, évidemment
Je suis allé voir l’épousée,
Une beauté resplendissante
Que j’ai longtemps complimentée
Tant je la trouvais ravissante.
En me jetant à ses genoux
Je lui ai déclaré ma flamme :
Sachez bien qu’il ne tient qu’à vous
Pour que je vous donne mon âme.
A ces propos bien enflammés
Elle éclata d’un très grand rire :
Cher monsieur vous déraisonnez
Car j’ai besoin d’autres plaisirs.
Il faudrait pour me satisfaire
User de bien d’autres arguments
Car mon mari est fonctionnaire
Il a un faible traitement
Et il m’arrive assez souvent
Moyennant quelques beaux écus
De laisser un homme galant
Tâter les rondeurs de mon cul.
Madame, je suis un chansonnier
J’écris pour Gérard* mon ami
Qui me verse quelques deniers
Avec grande parcimonie.
Ici se finit mon enquête
Que je n’ai pu mener plus loin
Croyez bien que je le regrette,
Faute de quelques talbins.
Raimondo-2011
(*= Mais qu’est-ce je viens faire dans cette galère? – Gérard)
Aglaé à confesse
Toutes les semaines Aglaé
S’en venait auprès du vicaire
Pour confesser tous ses péchés
Et pour avouer sa misère.
Mon père, il me faut bien l’admettre
Cette semaine j’ai pêché
Souvent je me la suis fait mettre
Par les garçons de mon quartier.
J’ai, un soir de charivari
Sucé mon cousin Amédée
Qui apprécia la gâterie
En hurlant comme un dératé.
Et pendant que j’étais penchée,
Ce galopin de Ferdinand
A dénudé mon gros fessier
Pour y faire pénétrer son gland.
Je l’avoue la situation
Qui fut bien loin de me déplaire
Me donna de très long frisson,
Et je m’en accuse mon père.
Le Pasteur entendant ces faits
Rougit de honte et de colère
Et il sortit un martinet
Pour fustiger cette vipère
Hélas, il n’avait point songé
Qu’en voulant jouer les censeurs
Il serait bientôt submergé
Par une furieuse ardeur.
Lorsqu’il découvrit les deux fesses
Qu’il s’apprêtait à flageller
Il sentit monter l’allégresse
Qui allait bientôt l’inonder.
Je n’ose vous narrer la fin
De cette incroyable épopée
Car je craindrais je le sens bien
D’en arriver à m’échauffer.
Calendrier
En Janvier on verrait Ginette
Qui nous montrerait ses deux seins
Et en Février Marinette
Avec un braquemart en main.
En Mars la petite Aurélie
Pourrait bien se faire enc… ;
Avril serait pour Eugénie
Un joli mois pour suçoter.
Un bouquet de fleurs à clochette
Parerait le cul très dodu
De Ninon la belle soubrette
Pour un mois de mai bienvenu.
Et que diriez-vous pour Juin
Alors que commence l’été,
La bite du bel Aurélien
Entre les deux seins d’Aglaé ?
Juillet et Août mois des vacances
Montreraient dans leur nudité
Lily et la grande Clémence
Offrant leur brune peau halée.
Septembre le mois des marrons
Serait très bien approprié
Pour qu’on voit son humide con
Que Noémie pourrait branler.
Emeline pour la Toussaint
Et le souvenir des poilus
Ferait valser entre ses mains
Les rondeurs de son joli cul.
Pour décembre le Père Noël
Avec la gentille Amandine
Monterait au septième ciel
En se faisant sucer la pine.