Parodies 05
Posted in Oulibouf on août 20th, 2012 by gerard – Be the first to commentA part Adhémar en Avril dernier, cela faisait longtemps que nous ne nous étions plus confronté à la parodie, au pastiche. Depuis Février 2011 en fait! Voilà un oubli de réparé:A/ Colloque génital (Adhémar – 1951)
Pour l’original : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/paul_verlaine/colloque_sentimental.html
Dans le vieux parc dégueulasse et puant
Deux tantouzes se perforaient le fondement.
Leurs nœuds sont mous et leurs couilles sont molles
Et leurs ébats, ce ne sont que paroles.
Dans le vieux parc plein de seringues sales
Deux vieux pédés s’amidonnent les amygdales.
Te souvient-il des garçons de jadis ?
Ces petits cons m’on foutu la chaud’piss’***
Ton vit se dresse-t-il toujours à leur seul nom ?
Vois-tu toujours leurs culs en rêve ? – Non.
Ah ! les beaux jours de sodomies indicibles
Où nous joignions nos verges ! – C’est possible !
Qu’il était grand ton zob, et grand mon trou du cul.
Tout cela s’est enfui dans le ciel noir, vaincu.
Tels ils marchaient, comme deux grandes folles,
Et chacun d’eux m’a foutu la vérole.
Paulo Vers l’aine / Adhémar 1951
***licence poétique. B/ Ode Ronsardienne (Raimondo – 2011)
Une ode très librement inspirée de: http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/pierre_de_ronsard/mignonne_allons_voir_si_la_rose.html
Mignonne remontre moi la chose
Que l’autre jour j’ai découvert
Soulevant une jupe rose
Faite d’un fort soyeux mohair.
Ce jour là, c’était merveilleux,
Tu n’avais pas mis de culotte
Et j’ai contemplé radieux
La rousseur d’une belle motte.
Lorsque tu m’as tourné le dos
Ce fut une réelle ivresse
De constater le beau duo
D’une très jolie paire de fesses.
Je fus comblé par ces beautés
Et mes mains tremblantes d’amour
Longuement se sont attardées
Sur ces délicieux contours,
Mes lèvres assoiffées de désir
Bien vite se sont mise à baiser
Cette peau nue faisant frémir
Tout mon pauvre corps enflammé.
Alors d’une langue goulue
J’ai titillé le fin bouton
Exhibé d’un sexe velu
Qui faisait mon admiration.
Tu t’es ouverte à mon envie
Ouvrant tes cuisses fuselées
Pour laisser pénétrer mon vit
Au creux de ton intimité.
Dès lors ma caresse fougueuse
S’exprima avec fulgurance
Et une onde voluptueuse
Te fit crier de jouissance.
Pour répondre à ta volupté
A son tour prenant son essor
Mon sexe s’en vint se vider
Dans l’antre tiède de ton corps.
Mignonne, viens, recommençons
Ce que l’autre jour on se fit
Aimons- nous avec la passion
Dont nos corps ont la folle envie.
Caresse mes roubignoles
Suce-moi l’oignon (bis)
Caresse mes roubignoles
Vive le con
De Suzon C/ Jasmine (Gérard – 2012)
Je reconnais que ce qui suit n’a rien de drôle, mais on peut se permettre une petite exception de temps en temps, non? Pour la musique, elle est inspirée du folklore québécois; pour les paroles de 1929 _ P…! C’est pas jeune non plus!_ ( http://gauterdo.com/ref/ss/son.voile.qui.volait.html ) , merci à Pierre Daignault. Une interprétation comme une autre ici: http://www.youtube.com/watch?v=YDimcZL5qX0
Elle était féministe, haïe des talibans (bis)
Elle s’appelait Jasmine, avait juste 20 ans
Refrain standard :
Sans voile par ci, sans voile par là
Son voile s’envolait, s’envolait
Son voile s’envolait au vent
Elle s’appelait Jasmine, avait juste 20 ans (bis)
Elle se disait laïque, zappant le ramadan
(Au refrain standard)
Elle se disait laïque, zappant le ramadan (bis)
Pour réussir sa vie, quitta l’Afghanistan
(Au refrain standard)
Pour réussir sa vie, quitta l’Afghanistan (bis)
Elle vint à Paris, rencontra Jean-Christian
(Au refrain standard)
Elle vint à Paris, rencontra Jean-Christian (bis)
Apprécia le Pouilly, les rillettes du Mans
(Au refrain standard)
Apprécia le Pouilly, les rillettes du Mans (bis)
Au Noël qui suivit, se maria en blanc
Refrain :
Son voile par ci, son voile par là
Son voile qui volait, qui volait
Son joli voile blanc
Au Noël qui suivit, se maria en blanc (bis)
Elle n’eut pas d’enfant, elle n’en eut pas le temps
(Au refrain standard)
Elle n’eut pas d’enfant, elle n’en eut pas le temps (bis)
Car quatre fous d’Allah l’égorgèrent au Printemps
(Au refrain standard)
Car quatre fous d’Allah l’égorgèrent au Printemps (bis)
Elle gisait dans la rue, ses yeux fixant l’avant
(Au refrain standard)
Elle gisait dans la rue, ses yeux fixant l’avant (bis)
Ses compagnes au défi relevèrent le gant !
Refrain :
Leurs voiles par ci, leurs voiles par là
Leurs voiles qui baignaient, qui baignaient
Qui baignaient dans son sang !