Raimondorama 05
Posted in Oulibouf on juillet 20th, 2012 by gerard – Be the first to commentVous voulez toujours des « Artisanes insanes de nos villages »? En voilà!!!
La Baronne
Nous avons au village un château très ancien
Où vit une Baronne, héritière du bien,
Qui conte avec passion aux touristes curieux
Comment vivaient ici autrefois ses aïeux.
N’hésitez surtout pas, si par-là vous passez
De vous y arrêter afin de rencontrer
Cette femme avenante au sourire enjôleur
Qui fait un bon accueil à tous les visiteurs
Et leur fait admirer les beautés séculaires
Œuvres de la peinture et de la statuaire.
Cette femme aujourd’hui, dont l’âge est avancé
Etait, n’a-t-on pas dit, autrefois effrontée
Et qu’elle n’hésitait pas durant l’adolescence
A courir les couloirs de cette résidence
Avec ses amoureux auxquels elle octroyait
De douces gâteries en des recoins secrets.
Très tôt elle perdit son précieux pucelage
Dans un lit suranné datant du Moyen âge
Sur lequel, les savants s’accordent à le penser,
Le bon roi Henri IV avait déjà baisé.
Ne dit-on pas aussi que dans le vestibule
Elle vint s’empaler sur grand-oncle Jules
Et dans les escaliers menant à l’échauguette
Offrit à son cousin une belle levrette.
Elle adorait aussi, sans jamais rechigner,
Sucer de ses amis le sexe redressé
Pour apporter alors par sa bouche câline
Un grand soulagement à ces gentilles pines.
Elle essaya un soir, mais rien n’est avéré
De faire les yeux doux à monsieur le curé
Sans souci du péché et de l’ignominie
Que pouvait engendrer semblable vilenie.
Et lorsque par hasard elle était esseulée
Ses petits doigts dodus savaient la contenter
Apportant à son corps un grand apaisement
Qui se manifestait par de longs feulements.
Aujourd’hui cette femme avec le temps qui passe
Aux doux jeux de l’amour n’est plus aussi pugnace ;
Lorsqu’un petit bonheur la visite parfois,
Ses folies n’ont jamais la fougue d’autrefois
Et si un pleur alors mouille ses yeux rougis
Il y a dans ces larmes un brin de nostalgie
La bouchère
Elle est toujours derrière sa caisse
La bouchère de notre quartier
Dès lors on ne voit pas ses fesses
Mais on voit son décolleté.
Il faut dire que ses seins en pomme
Qu’elle laisse toujours deviner
Font la très grande joie des hommes
Qui s’en viennent les admirer.
Quand je passe devant l’étal
De cette très gracieuse fée
Pour mes yeux c’est un vrai régal
Combien j’aimerais de mes mains
Caresser ces rotondités
Et saisir de ces jolis seins
Les gracieux tétons érigés
Je lui ai fait sans hésiter
Une cour tout à fait discrète
Et elle m’a laissé pénétrer
Dans sa très intime chambrette
J’ai enfin connu le bonheur
De contempler ses mamelons
Entre lesquels j’eu la faveur
D’éprouver maintes pamoisons
Mais ce qui m’a surtout ravi
Ce fut de découvrir enfin
Ses deux fesses épanouies
Que jusqu’ici elle cachait bien
J’ai vécu des moments suprêmes
Des instants que l’on n’oublie pas
Que la bouchère en souveraine
Fort royalement m’accorda.
Noémie l’institutrice
Quand sonna l’heure de la retraite
Pour Noémie l’institutrice
On fit une très grande fête
En l’honneur de la bienfaitrice
Qui au cours des longues années
Avait au village enseigné
Il y avait monsieur le Maire
Le capitaine des pompiers
Le Médecin et le Notaire
Et même monsieur le Curé
Qui trinquèrent allègrement
Pour fêter cet évènement
Mais à la fin de cette fête
On s’aperçut que Noémie
Etait un tantinet pompette
Et pour regagner son logis
Il fut bon qu’un homme galant
L’accompagne à son logement
Le capitaine des pompiers
Qui de tous était le moins rond
Proposa de la ramener
Jusqu’à sa petite maison
Et offrant galamment son bras
Chez elle il la raccompagna
Et Noémie pour remercier
Ce charmant capitaine aimable
Lui fit un merveilleux pompier
Avec ses lèvres admirables
Ce cadeau convenait au mieux
Pour ce grand combattant du feu
Et après ces préliminaires
La flegmatique Noémie
Elle, si calme à l’ordinaire
Devint soudain une furie
Qui s’offrit à son compagnon
En de multiples positions.
Et là, sur un douillet le sofa
Ils se donnèrent du bon temps
Reprenant du kamasoutra
Figures et divertissements
Qui au cours de la longue nuit
Les laissa tous deux alanguis
Ils s’essayèrent à la levrette
Et à l’étreinte du roi lion
Et bien sûr ils firent minette
Ainsi que le vol du bourdon
Et ce qui combla Noémie,
Quelques instants de sodomie
Lorsque Noémie s’éveilla
Le capitaine était parti
Les émotions de cette nuit.
Et se trouvant un peu seulette
Se fit une bonne branlette
Emilienne la pharmacienne
Elle se prénomme Emilienne
Au village elle est pharmacienne
Et dispense à tous les clients
Pommades et médicaments.
Elle est aimable conseillère
Veillant à donner la lumière
Aux questions qui lui sont posées
Par des acheteurs déroutés.
C’est ainsi qu’un soir de printemps
Montra à un débutant
Comment il fallait procéder
Elle l’emmena dans l’officine
Très fort lui caressa la pine
Et couvrit le membre érigé
D’une matière caoutchoutée.
Puis cette femme charitable
Alla s’allonger sur la table
Offrant à l’homme émerveillé
La touffeur d’un sexe enfiévré
Et attira dans l’antre humide
La raideur du membre turgide
Qui put en quelques va et vient
De l’envie, vider son trop plein.
Dans la minute qui suivit
Elle s’en vint à sucer le vit
Qui perdit grâce à la caresse
Sa désespérante mollesse
Et l’introduisit nonobstant
Entre ses deux seins opulents.
Puis, comme elle s’était retourné
Elle offrit un joli fessier
Que sans aucune hésitation
Elle accorda à ce garçon.
Perpétue la charcutière
Elle se prénomme Perpétue,
Au village elle est bien connue,
Car cette femme aux yeux bleutés
Est l’épouse du charcutier.
Les mauvaises langues parfois
Font courir le bruit qu’autrefois
Perpétue montrait aux garçons
La splendeur de deux beaux nichons
Qu’elle se plaisait à exhiber
Pour qu’on puisse les caresser.
Que ce soit Paul ou Jean-Marie
Adrien ou bien Jérémie
Les adolescents du village
Avaient présenté leurs hommages
A la jeune dévergondée
Qui aimait se faire peloter ;
Elle avait même un soir d’orage
Avec un amant de passage
Mit fin à sa virginité
Sous les branches d’un olivier.
Après ce délicieux moment
Elle mit au monde un bel enfant.
Qui ne fut jamais reconnu
Par ce géniteur sans vertu
Cet être sans moralité
Sans vergogne et sans probité.
Le charcutier, heureusement
Fut pour elle un homme galant,
Et il reconnut la fillette
Que l’on prénomma Bernadette
Et qui, quelques quinze ans plus tard,
Proposer aux gars du quartier
De venir la complimenter
Sur ses beaux seins épanouis
Qu’elle offrait sans faire de chichis.
Raimondo 2011
…La suite une prochaine fois…