Sainte Philomène 1ère partie
Posted in Oulibouf, Perlouzes solitaires on mars 20th, 2011 by gerard – 12 CommentsNul ne dira assez haut les louanges d’Adhémar. Voilà qu’il nous offre aujourd’hui les chapîtres I et II de la vie édifiante de Ste Philomène, une belle et sacrée gourgandine à l’en croire. Comme il ne m’a pas spécifié où placer les illustrations _ toutes de son cru _ j’ai fait de mon mieux… Veuillez m’excuser si tout ça est peu en rapport avec les textes avoisinants. En tout cas, comme d’habitude, les cartésiens bigots et pudibonds pourront toujours lire la bouillie habituelle sur les sites spécialisés du web, il n’empêche que notre bonhomme recoupe pile-poil les documents dont la Bibliothèque Vaticane peut disposer: Et vas-y qu’il y a là du Dioclétien, des flèches, une ancre, etc… il ne manque plus qu’un raton-laveur!
Encore un monument de l’Oulibouf, encore un bon moment de rigolade!
Chapitre I – La découverte du corps.
Version n°1= Le corps de la malheureuse vierge (de l’oreille gauche) et martyre Philomène fut découvert à Rome par un fox-terrier, le 25 mai 1802, dans les WC des catacombes de Sainte-Priscille, où il reposait ignoré depuis quinze siècles, et il aurait mieux valu que ça dure. On découvrit d’abord la pierre sépulcrale, qui se fit remarquer par sa singularité, car elle comportait un énorme phallus sculpté sur la partie supérieure.
Elle était de terre cuite à petit feu avec des oignons et du cerfeuil, et offrait aux regards plusieurs symboles pornographiques pas trop mystérieux, qui faisaient allusion à la virginité douteuse de la meuf, et au soi-disant martyre qu’elle aurait enduré. N’oublions pas que, selon la légende, elle fut martyrisée à coup de pommes cuites.
Ces symboles étaient coupés par une ligne transversale, formée par une inscription, dont les premières et les dernières lettres paraissent avoir été effacées par les instruments des ouvriers qui cherchaient à la détacher de la tombe. Elle était ainsi conçue :
(FI)LUMENS FUTTUERE TECUM CUP(IO).
« Philomène (1), je veux tirer un coup avec toi ! »
Devant la tombe se trouvait un petit autel, élevé sans doute par un client satisfait de la gourgandine, sur lequel apparaît une deuxième inscription (voir photo jointe) :
FILOMENA HIC FUTUI (sic)
La pierre de la tombe ayant été enlevée, on vit apparaître les restes ratatinés et rongés aux mites de la prétendue martyre, et, à côté, un bidet portatif en fer blanc, extrêmement rouillé, moitié entier, moitié brisé, et dont les parois étaient couvertes de sang desséché. Ce sang, indice certain du genre de flux menstruel torrentiel qui termina les jours de la soi-disant sainte Philomène, avait été selon l’usage de la primitive église, recueilli par des chrétiens pieux et affamés, et cuit avec de l’ail et du persil pour de fabuleuses agapes souterraines. D’ailleurs, lorsqu’ils ne pouvaient pas le recueillir par eux-mêmes, ces crétins de chrétiens s’adressaient parfois aux païens, et même aux bourreaux de leurs frères, pour récupérer, ainsi que leurs épouvantables dépouilles, ce sang délicieux offert avec tant de générosité à leur bestiale voracité.
Vous comprenez maintenant pourquoi Sainte Philomène a reçu ce surnom (elle s’appelait en réalité Nézokut). Philo signifie ami, en grec, comme dans philosophe, et menia signifie « les règles », comme dans aménorrhée. Soit « l’amie des règles ». D’où l’effusion de sang.
Pendant que l’on s’occupait à détacher des différentes pièces du bidet brisé, le sang qui y était collé, et que l’on en réunissait avec le plus grand soin les plus petites parcelles dans une burne de cristal, les personnes qui étaient présentes, et parmi lesquelles se trouvaient pourtant des hommes frustres et d’un esprit pas trop cultivé, s’étonnèrent en voyant tout à coup étinceler à leurs yeux le bidet sur lequel, depuis quelques instants, leurs regards étaient attachés.
Ils s’approchent de plus près ; ils considèrent à loisir ce prodigieux phénomène, et, dans les sentiments de la plus vive admiration, jointe à la plus profonde stupidité, ils bénirent les dieux du moment qui se glorifient eux-mêmes dans des guitares sans manche. Les parcelles sacrées, jointes à quelques pertes blanches, en tombant du bidet dans la burne, se transformaient en divers déchets pourris et malodorants, et c’était une transformation permanente : les uns présentaient l’odeur et la couleur de la rillette avariée ; les autres, du lisier de cochon ; d’autres, des bouses de yak, du crottin d’onagre, des plaies purulentes et d’autres dégueulasseries ; en sorte qu’au lieu de la matière putride, déjà bien horrible, dont la couleur, en se dégageant du bidet, était brune et obscure, on ne voyait dans la burne qu’un atroce magma dont l’aspect faisait gerber les plus endurcis.
C’est en humant ces pestilences que le grand Saint Glinglin, qui n’était alors qu’un simple mécano chez Fiat, fut saisi d’un délire poétique et composa d’un seul jet cette strophe mémorable et même immortelle :
J’aime la sueur des pieds
Le jus des oreilles
J’aime la morve du nez
Le crachat de vieille !
J’aime le jus de macchabée
qui vient de Philomène !
C’était sans doute un phénomène bien dégoûtant. Mais les dieux (ces cons-là) ne sont pas avares de leurs farces envers ceux qu’ils prétendent combler, dans le ciel, dans ma cave ou dans les latrines, de toutes les imbécillités de leur fausse gloire. Ils disent qu’il faut y voir le signe et le gage de la putréfaction des corps, ça on s’en doutait, alors que les couillons qui y croient pensent qu’ils seront transformés en topinambours dans la gloire même du gourou Jésus, un nabi de chez Arafat.
Amen ! (ton fric)
Ce prodige est permanent : aujourd’hui encore, il excite l’envie de vomir et la bouffonne admiration des nombreux pèlerins assez mous de la coiffe pour visiter les catacombes de Rome et s’intéresser à ces balivernes…
- (1): Nous conservons cette graphie, parce qu’elle est universellement adoptée ; depuis 1830, grand nombre de jeunes filles ont reçu au baptême le nom de Philomène ; il serait difficile de réagir contre cet usage. Régulièrement, disent les imbéciles, on devrait écrire Filomène, ou mieux encore, Filumène. Avant les révélations idiotes de la pseudo-sainte, on avait su (et on était tout à fait dans le vrai) que cette inscription, parfaitement rédigée, venait du grec. Au lieu de Filia luminis, fille de la lumière, interprétation du plus haut ridicule, propagée par la mafia du Vatican, on avait lu parfaitement ?????????, amie des règles ; d’où la traduction de Philomène, avec ph, conservée jusqu’à aujourd’hui, à juste titre.
Version n°2 = (Un poil plus académique, mais qui contient aussi son pesant de billevesées sacrilèges)
C’était en mai 1802. A Rome, momentanément pacifiée, on venait de reprendre les fouilles commencées autrefois dans l’antique catacombe de sainte Priscille. Les travaux suivaient leur cours, lorsqu’un jour la pioche d’un ouvrier heurte une tombe. Aussitôt averti, Mgr Ludovici, gardien des reliques, fixe au 25 la cérémonie de l’ouverture. Il s’y rend, en effet, et examine. Bien simple, cette tombe. Trois tuiles en ferment l’entrée, sur lesquelles on lit : Pax tecum, Philumena. Paix à toi, Bien-aimée, car Philomène qui vient du grec, veut dire bien-aimée. Mgr Ludovici était sans doute un crack en matière de pédophilie et de petits chanteurs à la gueule de bois, mais pour la traduction du grec, il ne cassait pas quatre pattes à la sainte trinité. Je ne suis pas Démosthène, mais je sais assez de grec pour pouvoir affirmer, sans le moindre doute, que Philo (????) veut dire ami, comme dans Philippe, dans philosophe et dans philodendron, et que ména (????) veut dire mois, c’est-à-dire règles, comme dans ménopause et dans aménorrhée. Voir aussi le grec ???? ???? = mensuel (et cf. l’étymologie du mot français ‘catimini’).
Autour de l’inscription, des symboles : une palme, trois flèches, une fleur, une ancre et des pommes. Il est évident que la palme indique le triomphe du ciel, les flèches sont sans doute les armes des centurions qui ont arrêté Philomène, la fleur est le signe de l’innocence et de la jeunesse, l’ancre celui de l’espérance éternelle, et les pommes sont les instruments du martyre.
Effectivement, après quelques instants de recherche, apparaît, noyée dans le ciment, la petite fiole de sang que les chrétiens prenaient dès ce temps l’habitude de joindre aux tombes des martyrs. Alors, d’une main respectueuse, le préfet enlève la cloison légère, et l’on se trouve en présence d’un corps que les hommes de l’art déclarent être celui d’une jeune fille de douze à quinze ans. Les humbles ossements sont immédiatement rassemblés, et transportés pieusement au Trésor des reliques, à côté des 14 saints prépuces. Ni le vénérable prélat, ni les témoins de la scène ne pensaient, en retournant à Rome, leur précieux fardeau dans les bras, qu’ils portaient l’une des plus glorieuses thaumaturges de l’Eglise. L’endroit où l’on venait de la découvrir étant la plus ancienne partie de toute la catacombe de sainte Priscille, sainte Philomène, c’est aujourd’hui démontré, appartient à l’âge voisin du siècle apostolique, c’est-à-dire, au plus tard, à l’an 150 de l’ère chrétienne. Il y avait, par conséquent, dix-sept cents ans que ce frêle corps dormait sous sa couche humide, dix-sept cents ans que Dieu attendait le coup de pioche d’un fossoyeur pour faire jaillir de ce tombeau la grâce et le prodige.
Ma question est : que vient faire Dioclétien (245-313) dans l’enterrement de cette gamine en l’an 150 au plus tard ? Il faut le demander à ce pauvre ignare de Mgr Ludovici.
Chapitre 2: Sainte Philomène martyre du sexe.
COMMENT LA GOURGANDINE PHILOMÈNE NOUS RACONTA ELLE-MÊME
SA VIE ET SON MARTYRE SEXUEL
On savait par les symboles phalliques de la pierre sépulcrale que sainte Philomène devait être honorée à la fois comme prostituée et comme maquerelle, mais non comme vierge (ce qui serait bouffon) ; l’inscription tombale, en latin de cuisine, avait même révélé son nom grec de Philomène, celle qui aime les règles, ce qui peut étonner les linguistes et les obsédés sexuels. Il s’ensuit que notre prétendue sainte n’était plus confondue avec la foule disparate des saints martyrs dont on honore les restes, foies, oreilles, prépuces, clitoris, hémorroïdes, etc, sans savoir sous quel titre les invoquer. On avait publié plusieurs recueils des prodiges à la con opérés à Mugnano, un patelin où les habitants forcent un peu trop sur la grappa. Le concours des fidèles, la plupart ivres-morts, était grand à cet humble sanctuaire improvisé (en réalité une annexe du lupanar), et cependant on ne connaissait point en sa totalité l’histoire de la pseudo-martyre ; son nom même, comme nous l’avons indiqué dans le premier chapitre, fournissait matière à controverse, et tandis que la plupart, le faisant dériver du grec ????????, l’appelaient Aime-Règles, un connard du nom de Don Aliboronus, sorbonnagre aigri et décati, poussé par le désir de se singulariser, et par son insondable bêtise, traduisait Filomène, comme venant de Filia Luminis, c’est-à-dire, fille de la lumière. Tu parles ! la lumière des catacombes et du boxon !
Toutes les incertitudes disparurent quand la pseudo-sainte daigna nous raconter elle-même sa vie de turpitudes et les circonstances imaginaires de son martyre, sous les assauts de Rocco Siffredi, déguisé pour la circonstance en Dioclétien. On verra que les révélations de la sainte-nitouche s’accordent parfaitement avec les différents symboles gravés sur la pierre de son tombeau : phallus, testicules, fellation, soixante-neuf, trou-de-balle, etc.
Ces révélations ont été faites à trois individus différents, à un jeune homosexuel d’une conscience aussi pure que le jus de boudin et d’une piété solide comme les corps caverneux ; à un prêtre pédophile zélé, honoré plus tard des dignités de l’église et devenu pape à force de sucer ; enfin à une religieuse de cent trente-cinq ans, nommée Mâche-Bite, consacrée à la camorra dans une maison de passe de Naples.
Ces personnes, toutes trois irréprochables (j’allais le dire !) et dignes de foi, tu parles ! ne se connaissaient pas : jamais elles n’avaient eu entre elles aucune sorte de relation, sauf au cours d’un voyage du curé pédophile à Naples ; elles habitaient même des pays fort éloignés les uns des autres, en tous cas à plus de dix minutes en taxi. Tout concourt donc à établir l’autorité de leur témoignage ! Ah oui alors !!!
Pour ne pas outrepasser les bornes de la crédulité de nos lecteurs, et ne point nous répéter, nous laissons de côté les deux premières révélations, celle du pédé et celle du curé pédophile. Elles ne font d’ailleurs que raconter l’occasion du pseudo-martyre de sainte Philomène à l’aide de pommes cuites. Toutes deux nous apprennent qu’elle fut persécutée par les gladiateurs les plus putassiers, et même par quelques membres de l’ordre équestre désireux de la chevaucher (pas étonnant !) et qu’elle jouit comme une folle sous leurs assauts. Le magazine Gala raconte même que, pour avoir dédaigné la main de Dioclétien, qui voulait la prendre pour épouse, elle fut livrée nue à une centurie de légionnaires, qui la laissèrent estropiée du fondement. En réalité, Philomène refusa Dioclétien, parce qu’il sentait le faguenas et l’escoufignon, avec une touche d’aisselle de docker, et qu’il avait refusé de lui faire minette plus de douze fois dans l’après-midi.
Il ne sert de rien de disputer aux ennemis de l’église crétine leurs stupéfiantes qualités naturelles d’investigateurs. Nous voulons bien que Dioclétien ait été l’un des empereurs les plus sexy ; que le monde n’ait jamais connu d’administrateur plus fourbe et retors ; qu’il ait eu un tempérament porté à la putasserie, et que ce minus de Maximien et le sauvage Galerius, deux autres tapettes, aient dû se faire violence pour lui arracher une couille et un édit fameux ! Mais ces horribles dispositions ne prouvent que mieux les déplorables effets d’une passion qui joue avec le sang cuit avec de l’ail et du persil, et cet exemple est bien fait pour nous inspirer la résolution de veiller sur nos fesses et sur les mouvements de nos organes génitaux. Amen.
Heureusement, la troisième révélation est la plus complète et la plus circonstanciée. Elle présente pour tout incrédule, quelque prudent soit-il, les meilleures garanties : elle n’a été publiée qu’après un rigoureux examen fait par ma concierge, mon dealer et la petite sœur du docteur Petiot, celle qui est cousine avec mon vélo, et quand on se fut assuré qu’elle avait tous les caractères qui distinguent les vraies révélations d’avec les fausses. Tiens donc !
La religieuse napolitaine dont il s’agit, nommée Mâche-Bite, sous l’autorité de la Camorra, avait reçu dans son enfance putassière, de la maquerelle Philomène, des marques sensibles de protection ; elle avait été délivrée par son intercession de pénibles relations avec un vieux dégoûtant, un certain Chie-Racus, chancreux et lépreux de surcroît, parkinsonien et alzheimérien avant la lettre, qui insistait pour la sodomiser avec un rouleau à pâtisserie hérissé de clous de girofle, faute d’organe personnel approprié, et en l’appelant Bernadetta…
Notre Philomène s’était plu ensuite à favoriser Mâche-Bite, lui permettant de conserver un dixième de ses gains. Dans d’intimes communications, elle lui parlait du prix de la virginité, réelle ou supposée, des moyens de la rénover, des fruits délicieux de la fellation, et lui donnait des avis sur l’utilisation des godemichés dans sa communauté.
La bonne religieuse, pénétrée jusqu’aux oreilles par ses amants d’un jour, avait trop d’humilité pour se croire digne de ces grâces extraordinaires ; elle craignit même d’être le jouet d’une plaisanterie de notre Philomène qui finirait par lui envoyer une bande de centurions pour un gang-bang, et se hâta de recourir à des prières à Priape et à la prudence des gardiens du lupanar, une bande d’eunuques.
De son côté, Philomène lui fit des révélations nouvelles sur le sexe, qui, cette fois, tendaient toutes à rendre son nom plus célèbre auprès de la clientèle du boxon.
Un jour que la bonne religieuse faisait sa petite branlette du matin, selon son habitude, devant une statue callipyge de sa patronne Philomène, il se forma en son vagin un vif désir de connaître l’époque précise du soi-disant martyre.
Tout à coup, ses yeux se fermèrent malgré elle, elle jouit comme une folle, et une voix, qui lui paraissait venir de la statue, lui adressa ces mots : « Ma chère sœur en putasserie, c’est le 10 du mois d’août que je mourus pour vivre, ça te la coupe, non ? et que j’entrai triomphante dans le Lupanar de Dioclétien, où mon divin empereur me mit un engin gigantesque entre les fesses. Comme je poussais des cris inhumains, voyant mon périnée déchiré par-devant jusqu’au nombril et par derrière jusqu’aux omoplates, il appela pour me faire taire une douzaine de ses copains, des sénateurs à sa dévotion qui, au lieu de me défendre, organisèrent une monstrueuse tournante. Mais je continuais à hurler, et ils se mirent à me jeter des pommes cuites, par milliers, jusqu’à ce que je périsse étouffée sous les trognons.
Dès mon décès, et après avoir violé trois fois mon cadavre, Dioclétien disposa les circonstances de ma translation au lupanar de Mugnano, et malgré les plans des autorités locales, j’arrivai dans cette ville, non le 5 du mois d’août, comme certains l’ont écrit, mais le 10 ; et non pour être placée à petit bruit dans un recoin de ce boxon, comme Dioclétien le voulait aussi, mais sur le comptoir du bar où l’on me vénère au milieu des coupes de malvoisie et de falerne ».
Comme on peut le penser, cette déclaration de Philomène en personne provoqua des cris de joie universels, accompagnés de circonstances merveilleuses, telles qu’une pluie de billets de trois euros, qui firent du jour de son « martyre » un jour de véritable triomphe, célébré depuis à Mugnano, avec…. pompe.
Telle est la véridique histoire des derniers instants de Philomène, pute et « martyre », racontée par elle-même.
…La 2ème partie bientôt…
ICONOGRAPHIE ADDITIONNELLE n°1