Parodies 04 (Chansons uniquement)
Posted in Perlouzes solitaires on février 20th, 2011 by gerard – 1 Comment1/ Rappel de l’air, s’il en était besoin:
http://www.youtube.com/watch?v=cBMDX2sR27U
Ne me quitte pas 1959 Ne m’acquitte pas 2009
Jacques Brel Jack Brèle alias Adhémar
Ne me quitte pas Ne m’acquitte pas
Il faut oublier Il faut marchander
Tout peut s’oublier Tout peut se renégocier
Qui s’enfuit déjà Qui fait des sagas
Oublier le temps Des sagas pour gagas
Des malentendus Renégocier ses droits
Et le temps perdu Ses droits aux sagas
A savoir comment Ses droits aux sagaies
Oublier ces heures Réduits aux acquêts…
… …
Ne me quitte pas Ne m’acquitte pas
Ne me quitte pas Ne m’acquitte pas
… …
On a vu souvent On a vu parfois
Rejaillir le feu Se dresser mon noeud
D’un ancien volcan Près d’un gros tréteau
Qu’on croyait trop vieux Qu’on croyait trop vieux
Il est paraît-il Il est paraît-il
Des terres brûlées Des bites gonflées
Donnant plus de blé Qui bandent en Juillet
Qu’un meilleur avril Et même en Avril
… …
Ne me quitte pas Ne m’acquitte pas
Ne me quitte pas Ne m’acquitte pas
… …
Ne me quitte pas Ne m’acquitte pas
Je ne vais plus pleurer On va négocier
Je ne vais plus parler On va se maquer
Je me cacherai là On va déféquer
A te regarder Sur toutes les sagas
Danser et sourire Sur toutes les sagaies
Et à t’écouter Sur ces vieux gagas
Chanter et puis rire Sur tous les fadas
Laisse-moi devenir Et sur Madonna
L’ombre de ton ombre Et sur Nicolas
L’ombre de ta main Le mec plus qu’ultra
L’ombre de ton chien Jusqu’à Calcutta
Ne me quitte pas Ne m’acquitte pas
Ne me quitte pas Ne me cuite pas
Ne me quitte pas Ne me bite pas…
2/ L’air? Voilà, voilà:
http://www.dailymotion.com/video/x67vzj_san-francisco-maxime-le-forestier_music
San Francisco L’Asile Vieilles-Peaux
Maxime Le Forestier 1972 Gérard 2009
C’est une maison bleue C’est une maison de vieux
Adossée à la colline Qui pue de très loin l’urine
On y vient à pied On leur casse les pieds
On ne frappe pas Toujours on les bat
Ceux qui vivent là Ceux qui vivent là
Ont jeté la clé Sont tous retraités
On se retrouve ensemble On se retrouve ensemble
Après des années de route Après avoir fait son « Prout! »
Et on vient s’asseoir On va à la mangeoire
Autour du repas Becqu’ter son rata
Tout le monde est là Tout le monde est las
A cinq heures du soir Dès cinq heures du soir
Quand San Francisco s’embrume Quand l’Asile Vieilles-Peaux s’enrhume
Quand San Francisco s’allume Quand l’Asile Vieilles-Peaux s’inhume
San Francisco Asile Vieilles-Peaux
Où êtes-vous Où êtes-vous
Lizzard et Luc Calment, Trouduc
Psylvia Béria
Attendez-moi Attendez-moi
Nageant dans le brouillard Navrant que ces vieillards
Enlacés roulant dans l’herbe Ne fument plus de l’herbe
On écoutera Tom à la guitare On écoutera Paul imiter Ouvrard
Phil à la kena jusqu’à la nuit noire Luc au banjo et bien d’autres ringards
Un autre arrivera Puis Sim arrivera
Pour nous dire des nouvelles Pour montrer sa rondelle
D’un qui reviendra dans 1 an ou 2 Lui qui cannera dans une heure ou deux
Puisqu’il est heureux on s’endormira Puisqu’il est aux cieux on s’endormira
Quand San Francisco se lève Quand l’Asile Vieilles-Peaux s’achève
Quand San Francisco se lève Dans l’Asile Vieilles-Peaux tout crève
San Francisco Asile Vieilles-Peaux
Où êtes-vous Où êtes-vous
Lizzard et Luc Calment, Trouduc
Psylvia Béria
Attendez-moi Attendez-moi
C’est une maison bleue C’est une maison de vieux
Accrochée à ma mémoire Peuplée de zombies notoires
On y vient à pied On leur casse les pieds
On ne frappe pas Toujours on les bat
Ceux qui vivent là Ils croupissent là
Ont jeté la clé Au milieu des pets
Peuplée de cheveux longs Peuplée de noirs caleçons
De grands lits et de musique Et de paraplégiques
Peuplée de lumière Peuplée de rombières
Et peuplée de fous Et peuplée de poux
Elle sera dernière Elle sera première
A rester debout A partir à l’égout
Si San Francisco s’effondre Y’a tant de vieilles peaux à tondre
Si San Francisco s’effondre Si l’Asile Vieilles-Peau s’effondre
San Francisco Asile Vieilles-Peaux
Où êtes-vous Où êtes-vous
Lizzard et Luc Calment, Trouduc
Psylvia Béria
Attendez-moi Attendez-moi
3/ Encore du Leforestier? OK, OK, rappelez-vous:
http://www.youtube.com/watch?v=XINh1P1L0qA
Éducation sentimentale Fruits de saison
Maxime Le Forestier 1972 Gérard 2009
Ce soir à la brume Mes hémorroïdes
Nous irons, ma brune C’est bizarroïde
Cueillir des serments Me sortent au Printemps
Cette fleur sauvage Quand je vois ma lune
Qui fait des ravages Entourée de prunes
Dans les coeurs d’enfants Je n’suis pas content
Pour toi, ma princesse Pour toi, ma Thérèse
J’en ferai des tresses C ‘est des ch’tites fraises
Et dans tes cheveux Qui bordent ton cul
Ces serments, ma belle Presque des cerises
Te rendront cruelle Quand tu es en crise
Pour tes amoureux J’en suis convaincu
La la la la, la la, la la la la La la la la, la la, la la la la
Demain à l’aurore Demain ces mirabelles
Nous irons encore Qui ornent ma selle
Glaner dans les champs S’ront des abricots
Cueillir des promesses Rendant ma peau rêche
Des fleurs de tendresse Tant qu’c’est pas des pêches
Et de sentiment Oh oui j’ai du pot
Et sur la colline Le genre clémentine
Dans les sauvagines Ou bien nectarine
Tu te coucheras C’est pour les plus gras
Dans mes bras, ma brune Allant aux cagoinces
Eclairée de lune Leur caca se coince
Tu te donneras Comme c’est ingrat
La la la la, la la, la la la La la la la, la la, la la la la
C’est au crépuscule Mon ami Baptiste
Quand la libellule Lui c’est bien plus triste
S’endort au marais Demande à Dieu « Pardon »
Qu’il faudra, voisine Car sa belle-mère
Quitter la colline Qui est l’Enfer sur terre
Et vite rentrer En a comm’ des melons
Ne dis rien, ma brune Je connais bien pire
Pas même à la lune Souffrant le martyre
Et moi, dans mon coin Un « anus horribilis »
J’irai solitaire Et lorsqu’il défèque
Je saurai me taire Aïe aïe ses pastèques
Je ne dirai rien Pauvre Chuck Norris
La la la la, la la, la la la La la la la, la la, la la la la
Ce soir à la brume Mes hémorroïdes
Nous irons, ma brune C’est bizarroïde
Cueillir des serments Me sortent au Printemps
Cette fleur sauvage Quand je vois ma lune
Qui fait des ravages Entourée de prunes
Dans les coeurs d’enfants Je n’suis pas content
Pour toi, ma princesse Mais dans ma détresse
J’en ferai des tresses Je serr’fort les fesses
Et dans tes cheveux Et j’ai bien raison
Ces serments, ma belle Car tout ça ne dure
Te rendront cruelle Et part en confiture
Pour tes amoureux Au bout d’une saison
La la la la, la la, la la la la La la la la, la la, la la la la
Nota Bene: Il y a peut-être parmi vous un artiste chanteur et qui s’accompagnerait d’un instrument, seul ou avec des amis musiciens. S’il sait, en sus, s’enregistrer et restituer son travail en MP3, que cette personne bénie des Dieux se fasse connaître ( gigagc@live.fr ); non seulement il y aurait les bêtises ci-dessus à publier pour le plaisir de nos visiteurs, mais j’ai aussi un projet sous le coude depuis plus de 2 ans. J’aimerais tant le voir aboutir et le faire partager sur le site (Pas de souci de droits d’auteur, la musique (1955) et les paroles françaises (1956) datent d’il y a plus de 50 ans et sont donc tombées dans le domaine public).