Angélique Wehrmacht
Posted in Oulibouf, Perlouzes solitaires on septembre 20th, 2010 by gerard – Be the first to commentNous nous faisons, chez Gigaproduction, une obligation morale d’ouvrir nos colonnes à tous les points de vue. Aujourd’hui, ça ne va pas sentir la rose, mais l’Information de nos chers lecteurs avant tout! En avant-première mondiale, nous avons pu obtenir une interview exclusive du Professeur Rudolf Anschluss-Brunswick, l’historien révisionniste mondialement connu. Nul doute que son nouveau livre sera le brûlot qui va soulever des polémiques à n’en plus finir… Grâce à votre serviteur et son magnétophone, un coin du voile va être soulevé sur la teneur hautement vomitive de la parution prochaine de:
Gérard C.: Dites-nous, Professeur, pourquoi avoir entrepris une telle cagade de 320 pages?
Rudolf Anschluss-Brunswick: Ch’en afais azzez de foir zette baufre armée allemante être akkuzée de tous les maux bentant la zekonte kuerre montiale! Non zeulement z’était inchuste et fexatoire, mais za empêchait nos anziens kombattants t’afoir un zommeil baiziple et rébarateur. Il y a eu trop de kontre-férités k’on a foulu faire inkurjiter de toute forze aux kommuns des mortels. Zet oufrache ze feut neutre et imparzial!
G.C.: On croit rêver lorsque vous affirmez que la Wehrmacht était une mosaïque pluri-ethnique de toutes les gentilles nations du monde. Pourtant, les « envahis » ont plutôt ressenti l’impression d’avoir affaire à de bons aryens, grands, blonds et aux yeux clairs.
R.A.B.: Et foilà l’arkétype des lieux kommuns! Z’est une léchende! Des milliers de dokuments sont là pour le broufer: Il y a eu, en fait, très beu t’allemands « de zouche » dans zette grösse azzoziation de kamarades choyeux et pazifikes fenus bour der grösse rikolate!
Fenus folontairement de tous les koins du Monte, ils foulaient bartiziper à une zorte de krande kermesse, Et che le broufe, il y afait là:
G.C.: Quoi? J’hallucine là, vous voulez dire qu’il y avait des noirs dans l’armée d’Hitler?
R.A.B.: Farpaitement cheune homme! Zertains appartenaient même à la S.S., ils ont eu t’ailleurs peaukoup de chanze en Mai 1945 en échappant aux alliés. Ke foulez-vous: Noirs, tans un uniforme noir, ils ze zont éfanouis tans la nuit et le prouillard, z’était beau de palle bour les retroufer…
G.C.: M’ouais, admettons, mais la conduite de tous ces gens-là fut quand même odieuse envers les populations, et notamment vis-à-vis des femmes.Leurs icônes prouvent bien qu’ils étaient portés sur la bagatelle. Vous ne pouvez nier toutes ces accusations de viols et de sévices sexuels?
R.A.B.: Palifernes ke tout zela! Nous n’aurions chamais fait de mal à une mouche, enkore moins à une fraülein, notre Wehrmacht était ezzenziellement konstituée d’homoseksuels notoires et konfirmés… Zafiez-fous qu’Ernst Roehm, pien konnu bour être bété komme un phoke, afait brimitifement tezziné notre étentard, et non notre fürher komme le feut la tradizion? Malheureuzement, il y afait trop de kouleurs et za koûtait un brix fou à éksékuter, zinon fous auriez eu troit à zà:
Bour le rezte, nous étions pien oblichés d’effektuer zertains kontrôles, mais z’était auzzi falaple bour les männen ke pour les frauen:
G.C.: Eh bien, c’est gay! Mais, pour une fois, je dois dire que je suis d’accord avec vous: C’était bien une bande d’enc…és!
R.A.B.:…Enkore une choze très importante à achouter: Bermettez moi d’inzizter en zoulignant kompien la bartizibazion des éléments féminins fut konzékente dans la Wehrmacht. Et même au blus haut nifeau:
Il y afait kaziment autant d’hommes ke de femmes, elles étaient azzignées à des fonktions humanitaires, et apportaient ponne humeur et kaîté dans les moments tiffiziles… Barce ke, ach, der krieg, gross malheur!
G.C.: Je ne suis absolument pas convaincu, mais passons… Pourtant, tous ces engins de mort… ils étaient bien destinés à quelque chose?
R.A.B.: Mais kels enchins de mort? Kelle faste voutaize! L’appareil kuerrier tant dénonzé n’était vapriké ke pour l’amuzement et la rékréazion de tous, komment foulez-fous ke l’arzenal zuifant ait pu faire des fiktimes:
Ach! Beut-être bour faire mourir les chens de rire, zà, che dis pas! A l’époke, nous afions les klowns les blus rikolos du welt, et il n’est bas imbozziple ke zertains zoient tompés malates bour kauze de trop forte hilarité!
G.C.: Permettez-moi d’insister, mais tout ce matériel d’extermination, a-t-il été utilisé, oui ou non?
R.A.B.: Zertes, zertes, mais pour des pezognes tout ze k’il y a de blus routinières:
Mais tout zela bazzait, pien ententu, abrès la mizzion brinzibale ki était la karte des kagoinzes.
G.C.: Mais il y a bien eu des conquêtes territoriales?
R.A.B.: Pien malkré nous, pien malkré nous, z’est pas de notre faute! En Mai/Chuin 40, il faizait chaud, on z’est zeulement pointé à la frontière en tenue léchère et les franzözen, pubibonds et chastes, zont partis en kourant en ze défékant dezzus:
Bour la kampagne de Ruzzie, z’est bareil, on leur a fait les kros yeux en faizant « Hou! », et les popoffs ont détalés chusk’à Moskou:
Ze ne zont pas, à brobrement parler, des konkètes, on ze troufait là à l’instant propize, z’est tout! T’ailleurs, nos blus krands inztants de kloire n’ont pas été zes moments-là, mais bentant les fêtes de fin d’année, z’est chuztement en zes bériodes ke la Wehrmacht montrait za pienfeillanze, zon amour des tradizions et za kulture humanizte krétienne.
G.C.: Je reste confondu par votre culot et votre aplomb! Alors, selon vous, les armées du IIIème Reich ne voulait faire qu’ami-ami avec les autres états européens?
R.A.B.: En tout kas, z’était krozzo-moto l’ezprit de l’entreprize… N’afons-nous pas été des milliers à krier « Kamarade! Kamarade! » à l’adrezze des prutes épaizzes ki enfahirent le vaterland en 1945?
G.C.: Dites-moi R.A.B., je commence à en avoir R-A-B de vos mensonges aussi gros les uns que les autres! Je me demande même si cela n’est pas voulu pour nous masquer une réalité encore plus atroce. Comme si le Grand Etat-Major avait quelque chose à cacher… C’est cela, hein?
R.A.B.: Ach, monzieur est perzpikaze! Eh pien ia! Fous afez tabé tans le mille! Ze zera la krante réfélazion de ze lifre: Tout zela n’était k’un ékran de fumée pour dizzimuler les frais objektifs, et donk les frais konkêtes, de notre Fürher. A koi kroyez-fous donk ke nous ont zerfis nos armes ultra-zekrètes? A konkérir un ezpaze fital zertes, mais bas du tout où les chens z’attendaient à nous foir. Enkore auchourt’hui, on manke de dokuments tant l’affaire a été diskrètement menée… Che n’ai k’une zeule preufe fotokrafike de ze ke ch’avanze, mais elle parle d’elle-même:
G.C.: Là, c’est vraiment n’importe quoi! Parlons net, ce tissu d’énormités va en faire bondir plus d’un. Ne craignez-vous pas une avalanche de procès qui vous mettrons, à n’en pas douter, en très fâcheuse posture?
R.A.B.: Fous me brenez bour un imbézile? Le lifre doit zortir abrès-temain en liprairie, et fotre Rudolf izi-prézent, il a téchà depuis trois mois zon pillet « Aller zimple » Frankfurt-Zan Jozé (Kosta-Rika) bour l’afion k’il doit prendre demain. Or, fous ne l’ignorez pas, zette charmante kontrée n’a aukun akkord d’extradizion avek kelke pays ke ze zoit. Che zerai donk pien trankille bour enkaizzer mes droits d’auteur et faire la nike à tous mes détrakteurs. Z’est zà l’orkanization typikement allemante! Ah! Ah! Ah! Ah!……………………………………………. Aïïïïïïe!
Note de G.C.: Désolé, je n’ai pas pu m’empêcher de balancer mon magnétophone sur la gueule de Herr Anschluss-Brunswick! C’est dommage, mon interview a dû s’interrompre… Puisse nos estimés lecteurs me pardonner (Pour vous consoler, je vous rappelle d’autres inédits:
Micke l’anosmique: https://gigaproduction.fr/2013/05/20/micke-lanosmique/
Le journal intime d’Eva Braun: https://gigaproduction.fr/2008/12/14/journal-intime-deva-braun/
Gérard – 2010